750 grammes
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 14:21
 



Ingrédients


3 ou 4 poireaux

1 cuillère à soupe de racine de gingembre râpée

1 cuillère à café de graines de coriandre

1 morceaux de thon

Graines de sésame

Sauce soja

Huile


Couper les poireaux en lamelles, les laver et les égoutter. Râper un morceau de racine de gingembre. Faire chauffer de l’huile dans une poêle, verser le gingembre et les graines de coriandre. Laisser compoter quelques instants. Avant que la racine ne commence à se déshydrater, introduire les poireaux et les cuire à l’étuvée une dizaine de minutes. Déglacer avec de la sauce soja. Et ne pas ajouter de sel car la sauce est déjà salée.


Pour le thon au sésame, acheter un morceau de thon, si possible dans la ventrèche, également appelé saura, et couper des parts. Les mouiller avec de la sauce soja et paner les morceaux avec des graines de sésame (noires et blanches si vous avez). Les faire cuire dans une poêle, comme une grillade, trois minutes de chaque côté. Pas plus car le thon durcit.

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 15:17
Il y a quelques jours, Matthieu, un membre de mon Amap, a envoyé à tous ses collègues amapiens un courriel nous informant qu'un forum international sur l'accès à la terre se tiendra les 18 et 19 avril 2009 à Montreuil. Le but est d'échanger sur les problèmes rencontrés aussi bien au nord qu'au sud dans ce domaine.

Dans nos contrées, il devient difficile de maintenir une agriculture familiale et proche du consommateur, même si plusieurs initiatives dont les Amap essaient de résister. Les jeunes producteurs ont du mal à s'installer et à trouver des terres, les agricultures des pays de l'est sont en pleine mutation. Dans le sud, on assiste au phénomène de l'acquisition de terres par des investisseurs étrangers (des entreprises ou des pays comme le Koweït ou le Qatar qui louent ou achètent des terres aux Philippines ou Soudan par exemple). On en a beaucoup entendu parler à propos du projet de Daewoo d'acheter des terres à Madagascar pour des cultures destinées à la population sud-coréenne. Ce type d'investissement est très contesté par des ONG comme GRAIN car elles le considèrent comme une atteinte à la souveraineté alimentaire des pays du sud qui attirent les investisseurs. Elles préfèrent d'ailleurs parler d'"accaparement des terres". La question est complexe car ces investissements peuvent aussi aider certaines régions du monde à développer leurs infrastructures et à donner du travail aux paysans locaux. Bref, je n'ai pas d'avis tranché sur la question mais elle est en tout cas intéressante !

L'association Peuples solidaires et la Confédération paysanne organisent un forum international à Montreuil les 18 et 19 avril prochain, c'est-à-dire au lendemain de la journée mondiale des luttes paysannes (17 avril), dans le cadre de la campagne FaimZERO pour permettre aux participants de parler de leur expérience, des problèmes qu'ils rencontrent et de définir des perspectives d'action. Il y aura des partenaires indiens, équatoriens, brésiliens, philippins mais aussi d'Europe de l'est et de France bien sûr. Pour connaître le programme détaillé et s'inscrire : http://www.peuples-solidaires.org/article905.html

Et pour commencer à réfléchir sur les enjeux de l'agriculture et l'agro-alimentaire, je recommande de profiter des rediffusions de documentaires sur le site http://www.arte.tv/fr/70.html
Ces derniers jours, Arte a diffusé plusieurs films, dont "Notre pain quotidien", "La bataille du lait" et "Super size me", sans doute dans le cadre de la semaine du développement durable. Il reste encore quelques jours pour les visionner sur Internet et se dégoûter à vie des fraises espagnoles et des poulets industriels !
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 14:19



Encore un cake, me direz-vous ! C’est pour utiliser les poireaux qu’on reçoit en bonne quantité dans nos paniers. D’habitude, je les fais à l’étuvée avec des graines de coriandre et du gingembre râpé, en soupe ou revenus avec des carottes râpées, du riz et des lentilles. Mais de mois en mois, je commence à me lasser, d’où l’idée du cake. Comme celui aux épinards, j’incorpore à l’appareil à cake les lamelles de poireaux crus. Le goût du légume est ainsi très bien préservé. Et les graines de moutarde croquent sous la dent en dégageant un petit goût piquant... de moutarde. Le résultat est délicieux.


Ingrédients

2 gros poireaux

120 g de farine

100 g de gruyère râpé

3 œufs

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

1 cuillère à soupe de graines de moutarde

100 g de lardons

1/2 sachet de levure bio, sans phosphate

Sel et poivre ou piment


Préchauffer le four. Laver les poireaux et les
couper dans le sens de la largeur en fines lamelles. Réserver. Dans un saladier, casser les œufs, ajouter 2 cuillères à soupe d’huile, le gruyère, le sel, le poivre et une cuillère à soupe de graines de moutarde. Mélanger. Puis introduire progressivement la farine et la levure tout en remuant. Ajouter ensuite les poireaux. Si c’est trop pâteux, ajouter de l’eau. Voire une cuillère de crème fraîche.

Huiler le moule à cake et le saupoudrer avec de la farine pour que le cake n’attache pas à la cuisson. Puis introduire la préparation dans le moule. Enfourner une demi-heure à thermostat 6/7, suivant la puissance du four.

Suggestions : pour que le cake soit plus léger, séparer les jaunes des blancs d’œufs et monter ces derniers en neige. Et les ajouter dans la préparation.

Les lardons ne sont pas indispensables. Ils peuvent aussi être remplacés par du poisson fumé de type haddock ou du thon en boîte.

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 12:51



De distribution en distribution, les oignons s’accumulent dans mon garde-manger et commencent à germer. Alors j’ai pensé à faire cette recette qui nécessite beaucoup d’oignons.


Ingrédients

300 g de pois chiches

5 gros oignons

Tomates séchées conservées dans l’huile d’olive

Olives noires

Thym

Sel et poivre


Faire tremper la veille les pois chiches. Le lendemain, les rincer et les cuire dans de l’eau une demi-heure à une heure suivant leur grosseur et leur âge, sans ajouter de sel car cela les ferait durcir. Eplucher les oignons et les couper en lamelles. Les faire revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive et les faire confire en baissant le feu. S’ils se déshydratent, ajouter de l’eau et non de l’huile. Couper les tomates en lanières et les olives en morceaux, après les avoir dénoyautées. Mélanger pois chiches, tomates, oignons et olives. Ajouter un peu d’huile d’olive suivant votre goût et parsemer de thym. Saler et poivrer. Déguster tiède ou froid.

Suggestions : c’est aussi très bon avec des morceaux de thon à l’huile d’olive.

L’été, on peut remplacer les tomates séchées par des fraîches que l’on fait cuire avec oignons.
On peut aussi ajouter des câpres. L'idéal serait de prendre des câpres au sel. C'est mille fois meilleur que celles en saumure mais c'est aussi très difficile à trouver. Sauf à Stromboli dont c'est une spécialité.


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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 20:00
Avec le retour du beau temps, j'attends avec une impatience croissante les prochaines sorties à la ferme organisées par l'Amap. Et c'est l'occasion de me rappeler qu'en septembre dernier, avec d'autres amapiens, j'effectuais ma première visite à la Bikad, la ferme de notre producteur de légumes, Benoît. Un bol d'air, de militantisme et d'agriculture bio sur le terrain, en Seine-et-Marne !

En route
Bien sûr, pour s'y rendre, on a essayé de limiter nos émissions de CO2. Certains ont donc mis en place un système de covoiturage et d'autres ont pris le train. Une fois arrivés à la gare la plus proche de la ferme, les plus courageux ont continué à vélo tandis que les autres (la prochaine fois, je prendrai mon vélo moi aussi, c'est promis !) étaient gentiment récupérés en voiture à la gare par la compagne de  Benoît.
À l'arrivée, en fin d'après-midi, on file dans les champs donner un rapide coup de main à la récolte des pommes de terre avant que la nuit tombe.



Une des serres de la Bikad












La soirée
Puis, c'est l'heure de préparer le dîner. Nous avons tous apporté un plat maison, du fromage ou une bonne bouteille à partager. Une soupe de légumes mijote, le pain fourni par Sabrina, la voisine boulangère amapienne et les délicieux gâteaux préparés par notre hôtesse complètent le festin. La tapenade de Champ de rose et l'apéro "du grand-père" ont un franc succès, les discussions vont bon train autour de la ferme, du bébé né cet été à la Bikad, du blog en gestation... On parle de tout et de rien, et on se sent bien autour de cette grande tablée.
Le froid nous oblige à dormir à l'intérieur et pas sous les tentes. Mais il y a des matelas en pagaille et nous avons aussi apporté des sacs de couchage. Nous dormons en dortoir, au pied de la cheminée allumée pour la soirée, les familles occupent les chambres à l'étage.

La visite des fermes
Le lendemain matin, je profite de ma présence dans le village pour rendre visite à Sabrina, qui habite à 300m de là et fabrique le délicieux pain qui m'est livré tous les samedis avec mes légumes. C'est aussi de chez elle que vient ma super farine semi-complète. Je rencontre son "maître", celui qui lui a appris à boulanger, je découvre son fournil mais aussi la tribu de chiots et de chatons qui a fait son nid dans la maison !
Benoît nous fait aussi faire le tour de sa ferme. On visite les serres à tomates, courgettes ... et je vois pour la première fois des fleurs d'aubergine, une merveille ! Les rangs de choux de Bruxelles, d'asperges et de courges diverses et variées s'étendent devant nous et je prends enfin vraiment conscience de l'immensité de la tâche au quotidien pour Benoît.
L'après-midi, on récolte quelques carottes qui seront stockées au frais et que nous retrouverons dans nos paniers dans les mois qui suivent. Elles ont des formes parfois étranges, d'où pas mal de fous rires. De leur côté, les enfants s'en donnent à coeur joie en jouant à cache-cache dans les champs.



C'est pas beau, une carotte en liberté dans les champs ?!











Le départ
Mais il est déjà temps de partir... On remonte sur le vélo ou dans la voiture pour rejoindre la gare, la mine réjouie voire bronzée (il a fait frais mais très beau), avec la sensation de rentrer d'une semaine de vacances à la campagne alors qu'on n'y a passé que 24 heures... On connaît mieux les autres membres de l'association et on a partagé un moment de la vie de famille de Benoît. On a donné un coup de main à notre courageux paysan partenaire et touché de nos petites mains la terre qui produit nos légumes.

Au retour

Après avoir vu d'où viennent très concrètement les produits que je consomme et l'enthousiasme de Benoît et de Sabrina, la beauté et le calme du site, je trouve mes légumes et mon pain encore plus savoureux qu'avant, c'est dire !
J'ai aussi eu l'occasion de discuter plus longuement avec d'autres Amapiens : les distributions où je les croise tous les samedis sont devenus beaucoup moins anonymes.
Que demander de plus ? De retourner à la Bikad dès que possible bien sûr...
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 14:50



Comme on a des chances d’avoir encore quelques distributions avec des épinards, je propose de varier les plaisirs avec un cake salé qui a vraiment le goût d’épinards du fait que les feuilles sont introduites crues dans l’appareil à cake.


Ingrédients

150 g d’épinards frais

120 g de farine

100 g de gruyère râpé

3 œufs

1 gousse d’ail

3 cuillères à soupe d’huile d’olive

1 cuillère à soupe de moutarde

2 cuillères à soupe de graines de sésame

1/2 sachet de levure

Sel et poivre ou piment


Préchauffer le four. Laver les épinards et enlever les queues. Couper en lanières et réserver. Dans un saladier, casser les œufs, ajouter 2 cuillères à soupe d’huile et une de moutarde, le gruyère, le sel et le poivre. Mélanger. Puis introduire progressivement la farine et la levure tout en remuant. Puis ajouter les épinards, les graines de sésame et la gousse d’ail écrasé.

Huiler le moule à cake et le saupoudrer avec de la farine pour que le cake n’attache pas à la cuisson. Puis introduire la préparation dans le moule. Enfourner une demi-heure à thermostat 6/7, suivant la puissance du four.

Conseil : pour que le cake soit plus léger, séparer les jaunes des blancs d’œufs et monter ces derniers en neige. Et les ajouter à la préparation.

 

 

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 12:17
Les betteraves commencent à se faire plus rares dans nos paniers mais il vous en reste peut-être encore quelques-unes dont vous ne savez pas quoi faire. Lors d'une discussion sur ce légume pendant une distribution à l'Amap, Caroline m'a parlé d'une recette qui m'a mis l'eau à la bouche. On vous en fait profiter aujourd'hui !



La préparation ira dans un moule à cake ou à terrine, si possible en verre pour profiter du côté coloré du millefeuille.

Ingrédients
- de l'huile d'olive (bio et de bonne qualité car le goût en sera fortement influencé)
- du vinaigre balsamique
- des câpres
- 1 botte de basilic frais
- du sel
- du poivre
- 500g de chèvre (2 belles bûches de chèvre un peu sec, c'est-à-dire ferme à la coupe, ou mieux : des picodons pour les amateurs de goût plus prononcé)
- 700g de betterave

Laver et ôter les parties dures de la betterave. La mettre à cuire dans le panier vapeur de la cocotte minute (avec la peau, pour mieux conserver la texture).Compter 50 minutes dès le début de la rotation de la soupape. Laisser tiédir, puis éplucher et trancher en fines lamelles, pour faire des "lasagnes" de betterave.
Trancher le fromage de chèvre de la même manière. Préparer les feuilles de basilic (équeuter simplement, sans mouiller).
Huiler légèrement le moule et tapisser le fond de betterave (couper les bords afin de suivre au mieux la forme du plat). Couvrir de chèvre le plus finement possible et huiler légèrement le tout.
Ajouter 1 à 2 cuillérées à café de câpres et un filet de vinaigre balsamique. Saler poivrer et couvrir avec des feuilles de basilic.
Recommencer l'opération jusqu'au bord ou jusqu'à épuisement de vos ingrédients ! Faire attention à bien placer les ingrédients, notamment sur les bords, car le verre transparent permet de tout voir ! Couvrir de film transparent et mettre au frais tout une nuit pour les plus patients. En effet, comme une terrine, le millefeuille devient plus compact après quelques heures au frigo. On peut alors le démouler.

Ce plat, si joli à voir une fois monté, se découpe comme un cake ou une terrine.
Servir chaque tranche avec une salade de mâche et d'épinards est le summum !
Bonne dégustation !

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 14:10



Encore une salade d’épinards crus, me direz-vous ! Oui, mais c’est tellement bon. Et puis, on en a plein notre panier, alors faut en profiter. Surtout quand les feuilles ne sont pas trop épaisses. Sinon, il ne reste plus qu’à les cuire.


Ingrédients

200/300 g d’épinards

1 kg de moules

2 avocats

1 carotte

3 échalotes

1 gousse d’ail

Persil

Citron

Huile d’olive

Fleur de sel et poivre


Nettoyer les moules. Dans une cocotte, faire revenir dans de l’huile une échalote, une gousse d’ail et le persil hachés. Puis introduire les moules. Couvrir, secouer la cocotte de temps en temps et éteindre quand les moules sont ouvertes (la cuisson ne dure que quelques minutes). Les décortiquer et réserver.

Sélectionner les feuilles d’épinards les plus petites, les laver sans les laisser tremper. Retirer la tige centrale et couper en larges lanières puis mettre dans un grand saladier. Couper les avocats en morceaux et les verser sur les feuilles d’épinards. Presser du citron sur l’avocat pour éviter qu’il s’oxyde. Eplucher et râper grossièrement la carotte et l’introduire dans le saladier ainsi que les moules, les échalotes émincées, et le persil. Verser une bonne cuillère d’huile d’olive, saler, poivrer et touiller délicatement.

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 12:11
Un courrier paru le 10 mars dernier dans Libération sous le titre "Le bio sous les roues de la Formule 1" m'a fait prendre conscience d'une réalité peu réjouissante : malgré d'apparents progrès dans la prise en compte de la (plus que) nécessaire protection de l'environnement, les pouvoirs publics continuent à prendre des décisions aberrantes ! En l'occurrence, utiliser des terres d'Ile-de-France (à Flins) pour construire un circuit de Formule 1 plutôt que pour permettre à des producteurs bio de s'installer comme cela avait été décidé dans un premier temps.

Je ne suis pas naïve au point de croire que nos dirigeants ont soudain un sens aigu de l'écologie mais là, en bonne Amapienne, consciente des difficultés que rencontrent les producteurs à trouver des terres agricoles en Ile-de-France, il me semble particulièrement inacceptable de décider de construire un circuit automobile avec tous les facteurs polluants que cela suppose (bonjour le bilan carbone et la promotion de la voiture !) et des retombées économiques plus que douteuses... Ce projet de circuit automobile a soudainement privé trois agriculteurs bio (un céréalier et deux maraîchers) de terrains dont ils avaient déjà signé les baux de location. La raison : préemption du département des Yvelines pour le fameux circuit de Formule 1 !



La demande de partenariats du type Amap est en augmentation constante notamment en région parisienne et ça, c'est une vraie bonne nouvelle. Malheureusement, l'accès au foncier est extrêmement cher en Ile-de-France et il est souvent inenvisageable pour un producteur d'acquérir seul des terres, surtout qu'il faut prévoir un temps de conversion des sols au bio. Et sans terres, pas de production. Mais des solutions existent et chacun peut agir à son échelle comme l'explique très bien la coordination Amap Ile-de-France sur son site : http://amap-idf.org/index.php?option=com_content&task=view&id=541&Itemid=299
Encore faut-il que les collectivités territoriales et l'État choisissent de soutenir une production agricole respectueuse de l'environnement et du consommateur. Et à Flins, ce n'est visiblement pas gagné ! 

Le Collectif Flins sans F1, qui regroupe des associations de riverains et de défense de l'environnement, la coordination Amap Idf, des municipalités etc., s'oppose à ce projet. Pour en savoir plus et soutenir la mobilisation : www.collectif-flinssansf1.org



 
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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 08:00

Malgré les quinze derniers jours de beau temps, n’escomptez pas trouver des légumes de printemps dans vos prochains paniers. Nous ne sommes qu’en mars. Et pour le jardin, c’est encore l’hiver. Mais je comprends votre impatience. On a tous envie d’en finir avec les betteraves et autres racines. Cela fait partie des joies de l’Amap : manger ce que la saison offre et se réjouir de l’arrivée des nouveaux légumes.

En attendant, le beau temps de cette fin d’hiver permet à Benoît de bien préparer son jardin et de faner les mauvaises herbes. Il a par ailleurs bénéficié de l’aide de deux stagiaires. Il a planté les oignons et les pommes de terre. Mais mauvaise nouvelle pour les petits pois : les corbeaux les apprécient tellement qu’ils ont mangé la première série de semis. Benoît a beau les recouvrir d’un voile, ces oiseaux le percent pour goûter leur friandise. Il n’est cependant pas inquiet pour les prochains semis. On l’espère bien.

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