750 grammes
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 14:45

Même si on entend à nouveau les merles chanter, le printemps ne s’annonce pas encore dans le jardin de Benoît. Il gèle encore un peu le matin dans la Gâtinais et la terre reste trop humide pour être travaillée. Alors Benoît s’avance en faisant germer les graines de tomate, betterave, fenouil, persil, chou, salade, épinard, mâche, oignon et autres légumes que nous aurons le plaisir de déguster à la saison prochaine. Cette opération nécessite un endroit chaud, qui n’est autre que sa cuisine où les cagettes remplies de graines sont entreposées. Quand le processus de germination est enclenché et que la petite pousse sort de son enveloppe, il transfère les plants dans les serres. On sent néanmoins que Benoît a hâte d’en finir avec l’hiver et de voir son jardin donner à nouveau.

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 15:09

Si la première Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) a été créée en France en 2001, c’est dans les années 60 que le concept a émergé… au Japon, à l’initiative de mères de famille. A une époque en pleine expansion économique, ces femmes s’inquiètent de l’industrialisation de l’agriculture et des pollutions au mercure de produits de consommation courante. Elles décident alors de mettre en place un partenariat, une Teikei, entre consommateurs et producteurs pour les produits laitiers, dans un premier temps. Les membres s’engagent à acheter la récolte d’un paysan, à condition qu’il n’utilise pas la chimie dans sa production. En 1971, les Teikeis s’organisent au sein de l’Association japonaise de l’agriculture biologique et fonctionnent suivant dix principes inscrits dans une charte. Ainsi sont nées les bases de l’Amap que nous connaissons aujourd’hui.

A la même époque et de façon parallèle, un tel concept se développe aussi en Europe, plus exactement en Suisse et en Allemagne. Il essaimera aux Etats-Unis, sous le nom de Communauty Supported Agriculture (CSA) dans le milieu des années 80 seulement. Et c’est par cette voie qu’il sera introduit en France par Denise et Daniel Vuillon, un couple de maraîchers des environs de Toulon, qui l’a découvert à Manhattan où des New-Yorkais venaient chercher leur panier. Mise en œuvre dans leur exploitation en 2001, cette expérience leur a permis de maintenir leur activité dans une région qui a perdu 15 000 exploitations agricoles en 5 ans.

Ce modèle a aujourd’hui fait des petits. En France, on compte plus de 800 Amap. Et il séduit un nombre croissant de personnes. Toutefois, les Amap ne sont pas toujours assez nombreuses pour accueillir tous les consommateurs désireux de prendre part à un tel partenariat. Particulièrement en région parisienne où il est difficile de trouver des paysans prêts pour l’aventure.
Aux Etats-Unis et au Canada, on compterait près de 1 700 CSA et 1 000 en Grande-Bretagne. Au Portugal, la formule se développe également sous le nom de Reciproco. Au Japon,, les Teikeis existent toujours, mais elles ont tendance aujourd’hui a fonctionné sous forme de coopératives de consommation, en raison de la forte urbanisation du pays.

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 15:37



Il arrive que Jibé, notre producteur de volailles, nous livre quelques poules à bouillir parmi sa distribution mensuelle de volatiles en tout genre (poulet, pintade, canette, etc.). Il est vrai que le terme poule à bouillir n’est guère engageant. Et rare sont ceux qui se précipite dessus. Une bonne poule avec des légumes, ça peut être pourtant tellement bon ! Je vous suggère un pot-au-feu de poule à la citronnelle. Un plat classique qui permet de manger nos légumes racines d’hier, avec une petite note acidulée apportée par l’aromate exotique


Ingrédients


1 poule à bouillir

2 ou 3 carottes

2 ou 3 navets

1 panais

1 ou 2 poireaux

ou tout autre légume de votre panier

10 graines de cardamome, vertes si possible

2 tiges de citronnelle

40 g de beurre

1 grosse cuillérée à soupe de farine

Sel, poivre

Riz


Mettre la poule dans une cocotte. Recouvrir d’eau froide, introduire une tige de citronnelle ciselée dans le sens de la longueur pour permettre une meilleure diffusion du goût ainsi que les graines de cardamome également ciselées pour laisser échapper l’arôme des petites graines. Saler et porter à ébullition. Puis diminuer le feu. Pendant ce temps, éplucher et couper en morceaux les légumes. Au bout d’une heure de cuisson de la poule, plonger les légumes dans la cocotte. Cuire encore une trentaine de minutes. Continuer encore un peu si la chair de la volaille n’est pas assez fondante. Dégraisser le bouillon avec une cuillère à soupe (j’adore faire ça !).

Prélever ce qu’il faut de bouillon pour cuire le riz qui aura un magnifique goût parfumé.

Pendant que le riz cuit, confectionner une sauce blanche. Faire chauffer le beurre et la farine. Les mélanger et introduire petit à petit le bouillon tout en touillant, jusqu’à avoir une sauce assez importante et suffisamment prise. A ce moment, ajouter la seconde tige de citronnelle ciselée et laisser cuire encore 5 à 10 minutes en touillant de temps en temps. Arrêter la cuisson, couvrir et laisser infuser la sauce avec la tige. Pour ceux qui aiment les sauces riches, ajouter une cuillère à soupe de crème.

Sortir la volaille, la découper. Servir les morceaux de poule, les légumes et le riz nappés de sauce. Conserver le bouillon ou le congeler pour une soupe.

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 14:04

Christine qui anime cinq ateliers cuisine au centre d’animation de la place des fêtes nous propose une recette originale pour le céleri rave. J’en ai encore dans mon frigo car ce n’est pas un légume que je cuisine facilement. Je ne l'aimais pas, mais je commence à l'apprivoiser. Cette proposition est donc la bienvenue.


Ingrédients pour 6 personnes 

½ boule de céleri rave

2 endives

4 branches d’estragon

½ botte de persil

½ citron
2 cs de graines de tournesol
1 cc de moutarde
1 cs de vinaigre de cidre
3 cs d'huile quatuor
3 cs de crème de soja cuisine
Sel, poivre du moulin 5 baies

Sur une planche, éplucher au couteau le céleri rave et le couper en cube de 1,5 cm environ. Faire cuire les dés de céleri à la vapeur pendant 10 mn (au cuit vapeur ou panier chinois). Effeuiller les endives et les rincer à l’eau froide. Egoutter puis émincer. Hacher le persil et l’estragon.
Faire la sauce : mélanger dans un grand saladier, la moutarde, le sel, le poivre, le vinaigre de cidre, puis incorporer l’huile petit à petit, ajouter les fines herbes, 1 filet de jus de citron et pour terminer la crème soja.
Ajouter les cubes de céleri rave refroidis et les endives émincées. Mélanger bien le tout et placer au réfrigérateur au moins une heure.

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 14:00
Vendredi dernier, nous avons eu une assemblée générale extraordinaire (j'y reviendrai plus tard) et j'ai préparé un far breton à grignoter pendant les débats et les votes, sans chercher à corrompre qui que ce soit bien sûr ! J'utilise toujours la recette de ma grande soeur Françoise : facile, inratable et ... elle a une nouvelle fois trouvé pas mal d'amateurs vendredi ...

Ingrédients :
100 g de farine (j'utilise exclusivement la farine T120 de Gilles et Sabrina, les producteurs de céréales avec qui nous avons un partenariat mais toute farine à pâtisserie fera l'affaire)
2 oeufs
0,5 l de lait
75g de sucre
125g de pruneaux dénoyautés
40g de beurre (demi-sel bien sûr, c'est une recette bretonne !)
5 cl de rhum brun
1 pincée de sel

Faire macérer les pruneaux dans le rhum (au moins une demi-heure, mais évidemment, plus c'est long, plus c'est bon).
Faire chauffer le lait et fondre le beurre.
Dans une jatte, mélanger la farine, le sucre, le sel et les oeufs. Mélanger le tout. Ajouter le lait puis le beurre et battre.
La préparation est plutôt liquide, c'est normal.
Beurrer et fariner un moule à manqué. Y placer les pruneaux égouttés.
Il ne faut pas jeter le rhum de macération mais l'ajouter à la préparation. Mélanger le tout une dernière fois et verser dans le plat, sur les pruneaux.
Cuire de 50 à 60 minutes à 180°C.


 

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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 12:43


Voici une recette de mon amie Catherine, une tartelière hors pair, qui ne vient jamais dîner à la maison sans une de ses pâtisseries. Bientôt, vous pourrez lire sa recette de cake à l'orange. Fondant !
L'autre soir, elle est venue avec une tarte à l'ail et au persil qui m'a complètement séduite. Vous m'en direz des nouvelles.  
 

Ingrédients


Une pâte brisée

Deux œufs

15 cl de crème liquide

10 cl de lait

Une GROSSE botte de persil

7 gousses d’ail

Sel, poivre


Cuire à blanc la pâte, c'est-à-dire sans aucun ingrédient. Pour cela, il faut étaler la pâte dans le moule, la piquer avec une fourchette puis mettre dessus des haricots ou des noyaux d’abricots. Après préchauffage du four, mettre la pâte à cuire 10 à 15 minutes à température 6-7.

Pendant ce temps, battre les deux oeufs comme ils le méritent, avec la crème et le lait. Saler, poivrer.

Couper finement l’ail avec un couteau (garder le presse-ail pour d’autres occasions) et l'ajouter à votre mélange. Ce sera alors le moment d’y incorporer le persil coupé avec doigté (cependant les ciseaux ne sont pas interdits). Ne pas hésiter à bien mélanger

l’ensemble.

Verser ce mélange sur la pâte et laisser au four pendant 30 minutes.

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 12:11

Samedi dernier, Benoît nous a apporté un légume très apprécié outre-Manche comme dans les pays scandinaves et malheureusement méconnu chez nous : le panais. Je suis toujours ravie d’en avoir dans mon panier car j’aime particulièrement son petit goût de noisette, plus ou moins sucré, et que je ne retrouve chez aucun autre légume. On me demande souvent comment se présente un panais, quel goût il a et à quelle famille de légume il appartient. Voici quelques réponses.

 

Un légume autrefois très courant
Le panais a une longue histoire. On le trouvait déjà sur les tables romaines et il était beaucoup cultivé au moyen-âge. Il figure d’ailleurs parmi la centaine de plantes cultivées dans les monastères et énumérées dans le « Capitulaire de Villis », une ordonnance de l’époque de Charlemagne. Son histoire se confond souvent avec celle de la carotte, ces deux légumes faisant partie de la même famille : les ombellifères. Étrangement, le panais a ensuite été utilisé principalement comme plante fourragère ou aliment pour les animaux.
Comme Benoît nous l'a expliqué, même par temps de gel, les panais peuvent eux aussi rester au jardin car ça ne peut leur faire que du bien : le froid les bonifie en modifiant leur structure chimique. Le gel transforme en effet l’amidon en sucre et affine la saveur de cette racine.  
 

À quoi ressemble un panais ?


 


Dans sa variété la plus courante, le panais cultivé se présente sous forme allongée (un peu comme sa cousine la carotte) et parfois biscornue, de couleur crème. Pour continuer la comparaison, sachez que le panais, qui est une excellente source de potassium, de fibres et d’acide folique, est plus riche en vitamines et minéraux que la carotte.


En cuisine
  

Le panais se mange cuit ou cru. Cuit, il peut se préparer comme la pomme de terre : en purée, revenu à la poêle, en chips, en gratin, dans des potages, en accompagnement de n’importe quelle viande ou poisson. Cru, il suffit de l’assaissonner d’huile d’olive et de citron, ou même de le croquer comme une carotte !


Pour l’anecdote  

Parfois appelé panet (au Québec), pastenade, racine-blanche ou encore grand chervis, le panais a inspiré une expression en breton : « avoir des taches de panais » signifie avoir des taches de rousseur...

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 16:00

Ce week-end, nous avions dans nos paniers un légume peu courant et qui, selon Benoît, se bonifie avec le froid : le panais. Pour ceux qui se demanderaient comment le préparer, voici une recette de Guy, Amapien du XIXe arrondissement de Paris, qui l'a lui-même trouvée dans le "Jane Grigson's Vegetable Cookery Book".



Ingrédients :
6 panais de taille moyenne
500g de saucisse ou de chair à saucisse
Poivre
Thym
Un demi-litre de sauce mornay ou béchamel pas très épaisse
3 poignées de gruyère râpé
3 poignées de miettes de pain ou de chapelure
Deux grosses cuillères à soupe de beurre

Faire bouillir les panais, ou les cuire au bain-marie pour préserver les vitamines et le goût, jusqu'à ce qu'ils soient tendres sans se défaire. Alterner panais, viande (assaisonnée de poivre et de thym) et sauce dans le plat à gratin. Dans une casserole, faire fondre le fromage mélangé aux miettes de pain et verser le tout sur l'ensemble panais/saucisse/mornay. Faire fondre le beurre dans une casserole et le verser sur la préparation.
Mettre le tout au four à 180 à 190°c (th. 4-5) pendant 45 à 60 minutes.

Selon Guy, les saucisses de Toulouse conviennent très bien à la recette. Par contre, il préfère diminuer les quantités de viande indiquées, elles lui paraissent exagérées.

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 11:16
Malgré les attaques que Kokopelli subit, l'association continue le combat. Elle organisera par exemple une première rencontre de jardiniers-semenciers en mars.

Koko-quoi ?

Le nom étrange de cette association vient d’un personnage de la mythologie amérindienne. Kokopelli symbolise la fertilité, la joie, la fête. Certains légendes racontent que tout en semant les graines cachées au creux de sa bosse, il chante et joue de la flûte. Il insuffle ainsi la vie aux semences. Il était donc logique qu’une association composée de militants qui luttent pour la biodiversité et l’utilisation de variétés anciennes et naturelles de semences, de céréales notamment, le prenne pour emblème.
    
Objectifs de l’association
 
Kokopelli se bat pour que les producteurs soient autorisés à utiliser ces variétés devenues rares car la majorité des aliments que nous consommons sont issus de variétés inscrites dans les catalogues nationaux de l’Union européenne, ce qui limite considérablement la diversité des produits mais aussi la liberté des paysans et jardiniers qui doivent payer pour les droits de brevet. Kokopelli n’a d’ailleurs pas toujours la vie facile : les grandes multinationales tiennent à défendre leur pré carré et n’hésitent pas à intenter des procès lorsqu’elles se sentent menacées dans leur monopole. Les juges ont d'ailleurs donné raison à ces grands groupes et Kokopelli est en danger car elle est accusée de vendre des semences qui ne sont pas autorisées.
Kokopelli a aussi des antennes dans des pays du sud. Des jardiniers-semenciers français envoient ainsi une partie de leur récolte et font don de semences pour aider des communautés rurales en Inde, au Mali, etc.



Bientôt une rencontre de jardiniers-semenciers

L’association organisera sa première rencontre des jardiniers-semenciers les 7 et 8 mars 2009 à Ligny-en-Brionnais (71). Son principal objectif est de renforcer, structurer, dynamiser le réseau de parrainage.
Les thèmes de cette rencontre sont :
- partager les joies et difficultés à conserver différentes variétés de plantes potagères;
- approfondir les connaissances en matière de production de semences : échanges de savoir-faire, de techniques de protection, d'extraction, de conservation...;
- réfléchir ensemble aux enjeux de la conservation variétale : quels critères de sélection, d'évaluation, quelles sont nos attentes, projection dans l'avenir...;
- échanger, troquer des semences;
- maintenir et étendre les collections.

Pour en savoir plus sur Kokopelli, appelez-les au 04 66 30 64 91 ou 04 66 30 00 55 ou consultez leur site Internet : http://www.kokopelli.asso.fr/
Sources : Wikipedia et Kokopelli

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 14:15
"Tous comptes faits", un documentaire sur la grande distribution et le modèle de développement agricole, économique et social désastreux qu'elle entraîne sera diffusé ce samedi dans l'émission "La case de l'oncle doc" à 0h50 (eh oui, il ne faut pas non plus que cela passe à une trop grande heure d'écoute...) sur France 3.
Ce film retrace l'histoire de l'essor des supermarchés en France. Il donne la parole à ceux qui en sont victimes (agriculteurs, ouvriers) et montre que certains résistent (initiatives citoyennes, ŕeactions d'économistes).
"Tous comptes faits" d'Agnès Denis sera également diffusé au
centre culturel La Clef-Images d'Ailleurs, dans le Ve arrondissement de Paris, le mercredi 11 février à 20h en présence de la réalisatrice et d'autres intervenants. Ailleurs, surveillez la programmation des salles près de chez vous et des chaînes de TV régionales.
Attention, un visionnage prolongé de ce film risque de vous rendre dépendant à votre AMAP...
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