750 grammes
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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 14:11


 

Le céleri-rave, voilà un légume racine dont je ne raffole pas mais qu’il faut bien manger, puisqu’on en a dans notre panier. Pour le rendre plus séduisant, je le « maquille ». Je l’aime bien en purée à l’huile de sésame grillé. Mais à la crème d’amande, c’est particulièrement fin. Le goût puissant du céleri est compensé par la douceur des amandes. C’est un régal ! En plus, c’est facile à confectionner.


Ingrédients

1 céleri-rave de taille moyenne

15 cl de crème fraîche

50 g de poudre d’amandes

2 gros oignons jaunes

1 cuillérée à soupe d’huile

Sel et poivre


Eplucher le céleri. Garder les épluchures pour fabriquer du sel de céleri. Couper la boule en grosses tranches. Et cuire à la vapeur pendant au moins une demi-heure pour que ce soit bien cuit. Pendant ce temps, couper les oignons en lamelles, les faire revenir dans une poêle huilée, puis laisser confire à petit feu. Dans une casserole, porter la crème à ébullition et incorporer la poudre d’amandes et le sel. Mélanger, puis éteindre et réserver. Quand le céleri est cuit, mixer avec la crème. Poivrer et servir avec les oignons confits.

J’ai accompagné ce plat de boulettes de viande de bœuf mais c’est aussi excellent avec des tranches de lard paysan frites ou du sauté de veau.

 

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 10:41
Pour changer des endives braisées ou gratinées à la béchamel, j'aime bien les préparer en salade, de préférence composée.
Je trouve que les endives se marient particulièrement bien avec les noix  (et il se trouve que Benoît en met parfois dans nos paniers !) et la quinoa.
Voici donc une recette simple et rapide :

Préparez la quinoa nature (cuite à l'eau donc). Pendant que vous la laissez refroidir, coupez les endives en petits morceaux. Ajoutez des pommes, idéalement Grany Smith pour un petit goût acidulé, coupées en dés. Ajoutez les noix concassées. Assaisonnez avec de l'huile de noix et du citron.
Pour les quantités, je fais selon mes envies (plus ou moins de pommes et de noix).

 
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 14:49























Le chou de bruxelles ne fait pas forcément l’unanimité, soit parce qu’il provoque des flatulences en raison du souffre qu’il renferme, soit à cause de son goût. Les enfants n’en sont pas forcément fans, malgré leur forme miniature. Ce petit chou avait, d’ailleurs, fait mourir de rire une copine yougoslave qui le découvrait en France pour la première fois de sa vie. Moi-même quand je regarde la plante (voir la photo), je ne peux pas m’empêcher de sourire à la vue de ces micro choux, comme coincés sous des aisselles.

Pour rendre ce légume plus attirant, je l’ai proposé enveloppé dans une sauce moutardée. Et le plat a beaucoup plu.


Ingrédients

1 kg de choux de Bruxelles

1 gros oignon

2 grosse cuillérée à soupe de crème fraîche

1 cuillérée à café de moutarde en grain

Fleur de sel et poivre


Raccourcir le trognon de chaque chou et enlever les feuilles abîmées. Laver les choux. Puis les cuire à la vapeur entre 20 et 30 minutes selon leur grosseur. On peut aussi les cuire à l’eau (20 minutes). Dans ce cas, les faire blanchir préalablement 5 minutes, ils seront plus digestes. Mais je préfère la vapeur, plus respectueuse du goût et des vitamines. Pendant la cuisson, éplucher et couper l’oignon en lamelles. Les faire revenir, puis confire dans une poèle. Quand elles sont bien brunes et fondues, incorporer les choux cuits, la crème et la moutarde. Mélanger, saler légèrement à cause de la moutarde, poivrer selon votre goût. Puis servir avec des pommes de terre ou des saucisses.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 14:27


Le centre d'animation de la place des fêtes

A Paris, trouver un local pour la livraison et la distribution des paniers hebdomadaires d’une Amap relève du parcours du combattant. Avec peine, on y arrive quand même. L'Amap, « La cagette de Belleville » à Paris 19ème, a conclu un accord avec le centre d’animation de la Place des fêtes. La contrepartie consiste à lui laisser un panier de légumes par semaine. D’où l’appellation, « panier du lieu », payé par les adhérents de l’Amap. La distribution a lieu le samedi matin dans la cuisine du centre où un panier lui est réservé. Mais que fait-il de tous ces légumes ? Personne ne s’était posé la question jusqu’à présent. Mieux vaut tard que jamais.

Le centre d’animation propose de nombreux cours de cuisine pour les enfants, les ados et les adultes (cuisine asiatique, du marché, familiale, italienne, légère, orientale, dessert et pâtisserie). C’est la raison pour laquelle le centre est équipé d’une cuisine professionnelle. Et non pour produire les repas des salariés, qui doivent se débrouiller par eux-mêmes.


Des ateliers de cuisine


Nos légumes constituent donc une partie de la matière première préparée par les « élèves » du Centre, et principalement par ceux de Christine Souchard qui anime chaque semaine deux ateliers de cuisine du marché, deux ateliers de cuisine du monde et un autre de cuisine asiatique. Bien sûr, un panier ne suffit pas. Elle complète donc avec des légumes achetés au marché. Mais Christine comme les usagers font bien la différence entre les légumes bio produits par notre maraîcher, Benoît Feyler dans sa ferme de la Bikad, et les produits de l’agriculture conventionnelle de Rungis. Selon elle, rien à voir en termes de goût, d’apparences et de fermeté. Dans les cours de cuisine et de stages qu’elle anime au Centre ou dans le cadre de son association Créasens, elle utilise autant que possible les produits de l’agriculture biologique et milite pour son développement. Elle crée également des recettes de cuisine qu’elle fait faire à ses élèves. Elle a la gentillesse de nous en communiquer quelques-une. La première est une recette de marmelade de citrouille.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 12:49



Voici une recette proposée par Christine qui anime notamment plusieurs ateliers cuisine au centre d'animation de la places des Fêtes.

Ingrédients

 

700 g de citrouille, de potiron ou potimarron
120 g de sucre complet
80 g de miel
Zestes d'un citron
½ bâton de vanille
5 cl de rhum
1 c. à café de cannelle

 

Eplucher la citrouille et couper la chair en cubes d’environ 2 cm de côté pour obtenir 500 g de chair.

Mettre les morceaux dans une casserole et ajouter le sucre, le miel, les zestes, le bâton de vanille fendu en deux et la cannelle. Bien mélanger et faire cuire à feu doux pendant 1 heure. Remuer de temps en temps.

Au bout d'une heure, s'il reste des morceaux, passer la marmelade au moulin à légumes ou au mixer.

Pour savoir si la marmelade est prête, laisser tomber quelques gouttes sur une assiette bien froide. Si elle se fige, c'est bon.

Une fois prête, ajouter le rhum et mélanger à feu doux pendant deux minutes.

Pour terminer, verser la marmelade bouillante dans les pots (eux aussi ébouillantés !) jusqu’à ras bord, les fermer et les retourner (couvercle en bas). Les remettre à l'endroit le lendemain. Vous pourrez les garder ainsi plusieurs mois (maximum 1 an) dans un endroit frais.

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 14:10
J'entends souvent dire “J'aimerais bien faire partie d'une Amap mais me bloquer un créneau horaire dans la semaine et ne pas choisir mes légumes, ça m'arrête, c'est trop de contraintes pour moi.” Pourtant, pour moi, non seulement ce ne sont pas des contraintes, mais ce sont même des points très positifs de l'Amap.

Le temps
C'est toujours un plaisir d'aller à une distribution, rien à voir avec l'obligation d'aller au supermarché ou même sur des marchés bondés. Ici, pas de queue à la caisse, pas de messages publicitaires qui vous sautent aux yeux ou aux oreilles pendant votre passage, pas d'incitation à consommer plus (pas de tête de gondole), personne qui vous écrase les pieds ou essaie de vous piquer la place dans la file d'attente. On retrouve au contraire d'autres Amapiens (de vrais humains ! beaucoup plus avenants que ceux qu'on voit dans les rayons des magasins) et les producteurs qui peuvent nous parler de leur travail. Et si on est pressé, on passe en coup de vent, personne ne nous oblige à rester ! Quand on part en vacances ou qu'on a un empêchement, on fait appel à des copains ou d'autres Amapiens pour récupérer le panier à notre place, et le tour est joué.


Le choix des légumes
Quant aux légumes, le fait de ne pas les choisir pousse à être créatifs et à (re)découvrir des saveurs. Rien n'empêche de compléter son panier ailleurs si un légume nous manque terriblement. Personnellement, je n'ai souscrit que pour un demi-panier au vu de ma consommation moyenne de légumes et je dois parfois acheter quelques légumes en plus, en fin de semaine (notre distrib' est le samedi). Mais je le fais toujours à reculons car ils sont tellement moins bons ! Et pour moi, la vraie contrainte, c'est de me trouver devant un stand de légumes et de me demander ce que je vais bien pouvoir faire à manger et donc ce que je dois acheter. Je trouve beaucoup plus simple de découvrir ce que j'ai dans mon panier (j'aime les surprises !) et ensuite de concocter ou chercher une nouvelle recette sur Internet ou dans des livres de cuisine.


L'engagement associatif
Une chose est sûre : faire partie d'une Amap, ce n'est pas seulement avoir de bons légumes venant directement de la ferme. C'est aussi adhérer à une association et contribuer à sa vie. La contrainte est peut-être finalement plus là : être présent aux AG, assurer une distribution de temps en temps et participer aux débats. Mais là encore, c'est une question de point de vue. Je n'y vois qu'un engagement logique et agréable dans ma démarche de consomm'actrice, pas une contrainte !
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 14:58

Les endives dans la cave de la Bikad

Benoît, notre maraîcher, est content de sa production d’endives. C’est la 6e fois qu’il en cultive, et cette saison lui paraît prometteuse. Nous devrions donc avoir des chicons dans notre panier jusqu’en avril. Cette chicorée oblongue et blanche n’est pas une création de la nature. L’endive telle que nous la connaissons est née au XIXe siècle… par hasard. Un agriculteur de la région de Bruxelles qui avait caché ses racines de chicorée dans la cave pour les soustraire à l’œil du fisc les retrouva quelques semaines plus tard avec une nouvelle pousse toute blanche en forme de fuseau. Le savoir-faire des producteurs a fait le reste.
La culture de l’endive est délicate et dévoreuse de temps. Elle s’effectue en deux pousses : en plein champ puis dans l’obscurité. Dans un premier temps, le plant prospère normalement dans la terre où il donne naissance à des feuilles lancéolées vert foncé et un peu poilues. Mais elles seront sacrifiées car ce sont les longues racines (25cms) qui intéressent le maraîcher. A la fin octobre, quand la terre est encore un peu sèche, il arrache la plante et jette les feuilles.
La seconde phase se déroule à l’abri de la lumière. Benoît place les racines dans sa cave qui bénéficie d’une chaleur relativement constante, grâce à la chaufferie. Il les range debout dans du terreau, de la tourbe ou de la sciure et les arrose régulièrement. Suivant la température, il faut compter de 4 à 8 semaines pour que la seconde pousse donne un beau chicon prêt à être mangé.
L’endive représente beaucoup de travail de désherbage, de manipulation et d’attention mais Benoît aime la magie de cette culture hivernale. Tant mieux pour nous
.

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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 11:57



La betterave est présente dans quasiment tous nos paniers hivernaux. Comme ces légumes sont livrés crûs, j’ai l’habitude de les manger ainsi râpés. Mais même en les associant aux carottes ou au radis noir, en changeant l'assaisonnement, on finit par s'en lasser. Alors quand les racines ne sont pas trop grosses, il m'arrive de les cuire. Et quand j'ai le temps, car il faut prévoir au moins deux heures. On peut les cuire à l'eau. Dans ce cas, il faut éviter de les percer pour en vérifier la cuisson afin qu’elle ne s’imprègne pas d’eau. Le four a cependant l'avantage de mieux préverser leurs qualités gustatives. Et le top du top est la cuisson en croûte de sel que j’ai essayée grâce à Alain Passard du restaurant de l'Arpège dont j’avais lu la recette de Betterave confite en croûte de sel. Je confirme, c’est délicieux. Le goût de la betterave est beaucoup plus intense et sa saveur sucrée est justement mise en valeur par le sel. Le tout est parfaitement équilibré.

Ingrédients

1 betterave de 500 g
2 kg de gros sel

Prendre une belle betterave sans l’éplucher ni décapiter sa queue pour maintenir l'eau du légume enfermée. Préchauffer le four à 180°. Prendre une cocotte en fonte ou une terrine profonde en terre. Verser 3 cms de sel dans le récipient puis mettre la racine au centre et la recouvrir de sel, de façon à la cacher complètement. Cuire pendant 1 heure. Selon Alain Passard, il faut compter une heure par 500 g. Compter un quart d'heure de plus si on l'aime fondante. Puis sortir du four et laisser doucement le plat refroidir. Pendant ce temps, la betterave continue encore un peu de cuire. Sortir le légume et le couper en tranche.
Je l’ai servie avec du radis noir râpée fin mélangée à du fromage de chèvre frais. Hum !!!

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 14:37
Dans une Amap, les produits sont fournis par des agriculteurs ou éleveurs professionnels qui ont fait le choix d'une démarche de qualité et de proximité avec les consommateurs sur la base de distributions régulières. Les producteurs de notre AMAP sont situés en Seine-et-Marne et dans l'Yonne, c'est-à-dire dans une “vraie campagne”. Il existe d'autres structures de maraîchage à la fois biologique et créateur de lien social dans les villes ou dans des zones dites “périurbaines”. Le jardin partagé Lilolas de la rue de Belleville est ainsi géré par une association d'habitants du quartier et nous accueille pour certaines distributions.
Hors des murs de Paris, là où il y a un peu plus de place mais pas uniquement des champs à perte de vue, des habitants militants montent eux aussi des projets de ce type. J'en connais plus particulièrement un à Vitry-sur-Seine.

J'ai fait la connaissance de l'association Planète Lilas par le biais des chantiers internationaux de bénévoles. Planète Lilas accueille en effet depuis deux ans des groupes de jeunes venus du monde entier pour aider à la cueillette des légumes, à l'entretien du jardin et à l'accueil de groupes d'enfants. Comme je suis bénévole dans l'association qui organise ces chantiers, j'ai pu visiter le jardin situé au milieu de barres d'immeubles et voir le travail des adhérents.




Au boulot sur le jardin












Planète Lilas s’adresse à tous ceux qui veulent cultiver collectivement une parcelle de terre du Parc départemental des Lilas. Avec un seul salarié (un "jardinier") et de nombreux bénévoles, l'association développe aussi un projet d'insertion sociale par le biais du maraîchage biologique et des activités pédagogiques pour les centres d'animation et de loisirs. Des moments de rencontre du public ont lieu fréquemment (Fête des moissons, etc.) et il est possible d'aller acheter des légumes chaque semaine au point de vente du jardin.







Le point de vente des légumes, directement sur le jardin, est assurée par des bénévoles de Vitry et, l'été, par des volontaires internationaux










Bref, les possibilités pour reconquérir les terres même citadines et pour sensibiliser la population sont nombreuses. L'Amap en est une, mais il y en a d'autres. Elles sont complémentaires et peuvent certainement apprendre les unes des autres !
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 13:34

Aujourd'hui, c'est le dernier billet de cette série linguistique. J'ai certainement oublié quelques légumes ou expressions, alors n'hésitez pas à pallier mes lacunes !

Melting-pot



Des radis noirs







Les légumes prennent parfois une valeur financière dans le langage courant. Le radis semble représenter bien peu, puisque « je n’ai pas un radis » laisse entendre qu’on n’a même plus une pièce en poche pour subvenir à ses besoins. Idem pour les épinards, qui n'auraient de valeur que cuisinés avec du beurre ! Il est vrai qu'ils s'accommodent bien d'une sauce un peu grasse et que le beurre était à une époque un produit de luxe.

Par ailleurs, on trouve deux explications à l'expression « c'est la fin des haricots » : La première viendrait des jeux de société où on utilisait les haricots pour miser. Si l'on n'avait plus de haricots, on ne pouvait plus jouer. La deuxième explication concernerait la nourriture. Le haricot étant un légume très largement cultivé, et donc considéré comme un aliment pour les pauvres, lorsque la réserve de haricots était épuisée, cela signifiait qu'ils n'avaient absolument plus rien à manger.

Quant à l'expression « courir sur le haricot », son origine est incertaine. On sait qu'au 16e siècle, le verbe « courir » de même que « haricoter » au début du XIXe signifiaient « importuner ». On peut donc supposer que ces deux termes se sont en quelque sorte téléscopés mais cela reste à éclaircir.

Sources :
Le Robert de la langue française
http://expre.fr
http://www.expressio.fr
« Phraséologie potagère: les noms de légumes dans les expressions françaises contemporaines » de J. Amerlynck (éditions Paperback)

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