750 grammes
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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 15:08



Poireaux et sésame : voilà une combinaison vraiment harmonieuse. Vous ajoutez le vinaigre de riz et le sésame, et vous avez un poireau vinaigrette avec une tonalité japonaise.


Ingrédients

Poireaux

Huile de sésame grillé

Vinaigre de riz

Sauce soja

Poivre

Graines de sésame

Œuf


Retirer les parties trop vertes et abîmées des poireaux. Couper en deux tronçons d’une quinzaine de centimètres et les passer sous l’eau pour retirer les restes de terre. Cuire à la vapeur. Planter un couteau pour vérifier que les poireaux sont tendres mais pas trop cuits.

Préparer une vinaigrette avec une cuillère à soupe d’huile de sésame grillée, une cuillère à café de vinaigre de riz et une autre cuillère à café de sauce soja. Verser la sauce sur les poireaux. Poivrer. Puis garnir l’assiette de graines de sésame, préalablement grillées sur une poêle à sec, sans huile ni eau. Ajouter deux moitié d’un œuf mollet. C’est beau, et c’est surtout délicieusement bon.

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 14:41



C’est la saison des pommes, il faut en profiter. Et quand on a un panier de 3 kg de pommes par quinzaine, il faut varier les plaisirs. Je les prépare volontiers au four, en glissant dans le trou des raisons secs, du gingembre confit ou autres fruit secs. Cette fois-ci, j’ai confectionné une confipote au caramel. Seule ou avec du fromage blanc, c’est divin.


Ingrédients

1 kg de pommes

150 g de sucre

1 dl d’eau

Zeste de citron


Eplucher et retirer les trognons des pommes. Couper les pommes en morceaux. Dans la cocotte, verser le sucre et l’eau. Chauffer doucement sans remuer jusqu’au bouillon puis augmenter le feu et laisser mijoter jusqu’à la formation du caramel. Introduire les pommes qui vont s’enfoncer difficilement et les zestes de citron non traité. Cuire à petit feu en remuant de temps en temps, jusqu’à ce que les pommes deviennent transparentes. Mettre en pot.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 11:52
Toutes nos bonnes recettes ne nous font pas perdre de vue l'importance de la lutte pour une agriculture saine, respectueuse de l'environnement et cohérente pour la société.

Dans le cadre du
festival Alimenterre qui a lieu dans toute la France en ce moment et jusqu'à la fin du mois, le film "La faim du paysan : une ruine programmée" de Clément Fonquernie et Bruno Portier a particulièrement attiré mon attention. Il sera projeté à Paris le 18 novembre dans le 9e et le XVIIe arrondissement mais aussi dans plusieurs autres villes. Selon le programme, "à travers le portrait de trois agriculteurs, un Burkinabé, un Américain et un Français, le film montre comment la politique actuelle des prix agricoles accroît la faim dans le monde sans pour autant permettre aux paysans des pays riches de tirer leur épingle du jeu."
Le film "Bioattitude sans béatitude" d'Olivier Sarrazin évoque quant à lui les agriculteurs et éleveurs bio ou biodynamiques, les réseaux alternatifs de proximité, tous pratiquant des techniques d’exploitation et de distribution différentes.

Forcément, en tant qu'
Amapienne, ces sujets m'intéressent. Si j'ai choisi ce mode de consommation, c'est en effet parce que je veux de bons légumes de saison dont la culture ne nuise pas à l'environnement et permette à un producteur de vivre décemment. Et éviter les supermarchés est aussi un vrai plaisir ...

Le festival propose d'autres projections-débats mais aussi des concerts, des animations pour les scolaires, des expositions, des marchés alimentaires pour sensibiliser aux questions agricoles et environnementales liées à l'alimentation.
On peut retrouver le programme complet à l'adresse
http://www.cfsi.asso.fr/pages/com/agenda/AffichageAgenda.aspx?AffichageDirect=1&IdItem=91
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 11:43
Loin des cacahuètes et des biscuits salés industriels, l’apéro peut être particulièrement créatif et sain. La plupart des légumes d’automne et d’hiver se prêtent en effet très bien au « snacking » pour parler comme dans les magazines aux couvertures en papier glacé. L’an dernier, Champ de rose avait par exemple proposé une recette de crème de betterave (dip) au fromage de chèvre qui a fait fureur d’après les échos qu’on en a eus !

Plusieurs légumes, les racines notamment, peuvent être cuisinés en chips goûteuses à partir du moment elles sont faites maison. Il suffit de couper de très fines rondelles de légumes (betterave, navet, pommes de terre), d’enduire très légèrement ces tranches (au pinceau donc) d’huile d’olive, d’ajouter un peu de sel et les aromates de votre choix. Passer au four (le temps de cuisson dépend de vos goûts personnels : laissez plus longtemps si vous voulez des chips croquantes).

Le radis noir est un de mes favoris à l’heure de l’apéro. Nature, simplement dégorgé dans le sel, il est déjà délicieux. Il accompagne alors très bien les charcuteries. Mais si son amertume vous gêne, faites-le mariner (après qu’il a dégorgé) dans un mélange de vinaigre balsamique et de miel. Là encore, j’ai testé sur différents cobayes tout l’hiver dernier et le radis ainsi adouci a séduit tout le monde.

Plus classique, les carottes et le fenouil coupés en bâtonnets mettent de la couleur et se contenteront d’une petite sauce au fromage blanc assaisonnée de ciboulette et 4 baies par exemple. Un peu moins légers mais très fondants, les tempuras de radis noir que nous avait proposés Yann (la recette pouvant à mon avis très bien convenir aussi pour du navet) sont plus originaux et feront sûrement leur petit effet.

Bref, l’apéro c’est bien plus que des triangles au fromage et des tomates cerise !
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 15:15



Le goût d’un aliment varie selon qu’il est cru, cuit à la vapeur ou à l’étuvée, frit, rôti. Pour un plat, on choisit généralement un seul mode de cuisson. Mais on pourrait tous les utiliser pour la préparation d’un seul légume. On serait surpris de la richesse gustative du résultat. Pour simplifier la tâche, je vous propose un plat de légumes rissolés et vapeur. J’y ajoute de la pomme fruit qui apporte une note acidulée à ces légumes légèrement sucrés.


Ingrédients

1 petit potimarron

3 belles carottes

2 panais

2 pommes

1/2 verre d’une orange pressée

Graines de coriandre

Huile d’olive

Poivre et sel


Couper le potimarron en morceaux de 2 cms. Faire chauffer l’huile dans une cocotte en fonte et faire griller les graines de coriandre. Ajouter la moitié du potimarron et laisser ruisseler. Eplucher panais et carottes. Couper en rondelles. Retirer du feu le potimarron. Faire ruisseler la moitié des rondelles de carottes et panais jusqu’à ce qu’ils deviennent fondants. Pendant ce temps, cuire à la vapeur l’autre moitié de légumes. Quand ils sont cuits mais encore fermes, rassembler les légumes ruisselés et ceux cuits à la vapeur dans la cocotte, après les avoir salés et poivrés. Eplucher et couper en morceaux les deux pommes puis mêlez-les aux autres légumes. Introduire le jus d’orange. Cuire encore 5 minutes.
J'ai servi ce plat avec une volaille rôtie de chez Jibé

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 12:11
En septembre dernier, notre producteur de légumes a accueilli dans sa ferme, la Bikad, le marché bio annuel de sa région : le Gâtinais.

Aux côtés de producteurs de volailles, fromages, légumes, miel, pommes, vin, pains et farines et autres produits bio de la région, un stand était consacré à cet ancien comté français qui n'est plus désormais qu'une région naturelle dont les limites seraient en gros la Seine au nord, l'Yonne à l'est, la forêt d'Orléans au sud et l'Essonne à l'ouest.  La partie du Gâtinais où est installé Benoît, en Seine-et-Marne, est appelé Gâtinais français par opposition au Gâtinais dit orléanais. Mais les frontières de cette région sont parfois contestées.

Cette région est notamment connue pour sa production de safran et de miel. D'ailleurs, à l'Amap des mauvaises herbes, nous avons un partenariat avec Rémi, producteur de délicieux miels (de l'acacia au châtaignier). Dans nos paniers, nous trouvons aussi régulièrement des légumes typiques de la région, comme le cresson ou le pourpier. Car on ne le dira jamais assez, faire partie d'une Amap ne veut pas dire simplement manger de bons légumes de saison non pollués et non polluants mais aussi soutenir des producteurs et les inciter à redécouvrir des variétés traditionnelles oubliées. Et Benoît est un producteur qui ne ménage pas sa peine dans ce domaine en nous proposant des courges variées et peu courantes, différents cressons (le « classique » et l' « alénois »), des chou-raves, des navets, des salades, des aubergines et des tomates de différentes couleurs et variétés. Et donc, on découvre des saveurs très variées aussi !


L'aubergine "classique" et sa cousine "blanche"
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 13:46



On avait déjà proposé un velouté de potimarron aux graines de sésame. Là on reprend les mêmes ingrédients mais on les cuit au four. Et c’est à tomber par terre ! Une vraie gourmandise salée. Une délice. La cuisson au four concentre les goûts. La seule difficulté de ce plat reste très surmontable : couper des tranches de potimarron de 2cms. Quand le légume est bio, on peut néanmoins se passer de l’éplucher. Et avec la peau, c’est encore meilleur car sa consistance plus résistante s’harmonise parfaitement avec le fondant de la chair. Essayez, et vous l’adopterez.


Ingrédients

1 potimarron

Graines de sésame

Huile de sésame, si possible grillé

Concentré de vinaigre balsamique ou vinaigre balsamique

Sel et poivre


Préchauffer le four à thermostat 7. Couper des tranches de potimarron de 2 cms d’épaisseur. Enduire chaque face avec l’huile de sésame. Saler, poivrer la face qui va griller. Dans une assiette, verser les graines de sésame et poser la face salée et poivrée sur les graines de manière à ce qu’elles collent. Verser une goutte de concentré de vinaigre balsamique au centre de chaque tranche avec graines ou du vinaigre balsamique simple. Laisser cuire au four, jusqu’à ce que la chair soit fondante, soit environ une demi-heure. Servir avec une salade ou une viande blanche.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 12:27



Cette recette me vient de mon amie Antonella qui est originaire de Naples. Dans le sud de l’Italie, il existe de nombreuses recettes de plats de pâtes aux légumes. Ceux-ci ne sont pas cuits séparément et servi comme garniture mais cuisinés avec les pâtes. Et le résultat est surprenant : les pâtes ayant bu toute l’eau de cuisson sont imprégnées du goût du légume. Dans le cas du potimarron, la chair fondue va en plus envelopper les pâtes donnant un résultat très onctueux. Pour relever la saveur de cette cucurbitacée, mon amie ajoute de l’ail et du piment. En Italie du sud, l’ail est généralement revenu dans l’huile d’olive puis retiré du feu et jeté quand la gousse commence à roussir. Seul subsiste le goût. Le piment est également frit selon la même méthode.

Et pour le choix des pâtes, mon amie napolitaine recommande les Malfadine de Secco. Ce sont de larges rubans un peu gondolés sur les côtés. Selon elle, la forme des pâtes n’a pas seulement une fonction esthétique, elle modifie aussi le goût. Comme je n’en avais trouvées, j’ai pris des penne. C’était très bon aussi, mais probablement pas autant qu’avec les Malfadine.


Ingrédients pour 4 personnes

1/2 potimarron

250g de pâtes

1 ou 2 petits piments secs

2 gousses d’ail

Huile d’olive

Sel


Couper en morceaux de 2 ou 3 cms le potimarron. Conserver la peau, s’il est bio. Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et verser les gousses d’ail coupées en 4 dans le sens de la longueur. Quand l’ail devient brun, le retirer et incorporer le piment écrasé pour faire ressortir son piquant. Introduire ensuite le potimarron et laisser ruisseler jusqu’à ce qu’il devienne tendre. Introduire les pâtes, saler et les recouvrir à peine d’eau préalablement bouillie. Couvrir et retirer le couvercle quand l’eau se met à bouillir à nouveau. Réduire le feu et mélanger de temps en temps. Laisser cuire les pâtes un peu plus que le temps habituel, jusqu’à ce que l’eau soit évaporée. Antonella déconseille d’ajouter du fromage. A chacun de voir.

 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 10:38
Les bettes font partie de ces légumes qui enthousiasment rarement les foules car on ne sait pas trop comment les préparer pour changer du gratin. Nous vous avons déjà proposé une tarte aux bettes et au saumon ainsi qu'un plat de veau aux blettes épicées. Mais une troisième recette ne paraît pas superflue pour transformer nos lecteurs en véritables amateurs de cette plante potagère qui est, comme son nom l'indique mais pas son apparence ni son goût, de la même famille que la betterave. Je vous propose donc aujourd'hui de farcir les blettes dans une version végétarienne.

Ingrédients pour 4 personnes :

8 feuilles de bettes
120g de semoule moyenne
350 ml de bouillon de légumes
1 citron
1 yaourt nature brassé
ail
huile dolive
sel, poivre
piment
cannelle

Préparer le bouillon de légumes.
Détacher les côtes (partie blanche) des bettes et réserver la partie verte qui sera farcie. Couper les côtes en petits dés et les faire blanchir 1 minute dans de l'eau salée. Egoutter et réserver.
Presser 2 à 3 gousses d'ail. Faire revenir l'ail dans l'huile d'olive dans une sauteuse, ajouter les dés de bette puis la semoule. Verser le bouillon de légumes, ajouter une bonne pincée de piment. Mélanger et laisser cuire à feu doux 5 minutes environ en détachant régulièrement la semoule à la fourchette pour éviter qu'elle ne forme des "paquets". Retirer du feu et assaisonner avec le sel, le povire et une pincée de cannelle.
Farcir chaque feuille d'une cuillérée de la préparation. Placer la farce sur le tiers inférieur de la feuille et replier les bords vers l'intérieur avant de rouler.
Déposer les rouleaux ainsi formés dans un panier vapeur et recouvrir chacun d'entre eux d'une rondelle de citron. Faire cuire à la vapeur à couvert pendant 10 minutes.
Servir avec le yaourt salé et poivré en dip (éventuellement pimenté).




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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 13:53



Ces deux dernières semaines, Benoît, notre cher producteur de légumes, a été très généreux en navets. Un peu trop à mon goût, qui n’est guère porté vers cette racine. Mais l’occasion fait le larron et oriente mon inspiration culinaire là où elle n’irait pas naturellement. Grâce à Benoît, je me mets ainsi à apprécier des aliments que j’avais toujours rejetés. A condition de bien les accommoder. En attendant de préparer les navets à la libanaise (en pickels) et de vous proposer très prochainement la recette que j’ai apprise de Najate, mon amie de Beyrouth, j’ai confectionné un tajine de poulet aux navets particulièrement parfumé. Ca tombait bien, car la distribution mensuelle de volailles de Jibé avait lieu cette semaine.


Ingrédients

1 poulet

2 gros oignons

500g de navets

1 grosse carotte

5g de gingembre en poudre

5g de cumin

5g de coriandre

Des filaments de safran

Huile d’olive

Bouillon de volaille

Sel poivre


Couper le poulet en 6 morceaux. Les faire revenir dans l’huile chaude. Retirer du feu. Faire revenir les oignons coupés en lamelles. Ajouter les épices. Mélanger. Introduire les morceaux de poulet. Retourner et verser un grand verre de bouillon ou d’eau. Saler. Cuire à feu doux un quart d’heure couvert. Puis introduire les carottes en rondelles, puis les navets en morceaux. Mettre le couvercle et cuire encore un quart d’heure. Attention de ne pas trop cuire les navets qui risquent de se disloquer. Poivrer et ajouter éventuellement des feuilles de coriandre.

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