750 grammes
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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 11:42
Quoi de mieux pour accompagner des grillades ou pour partir en pique-nique qu'un petit taboulé maison ?
Contrairement à certaines idées reçues, le taboulé est facile à réaliser. Seule contrainte : il faut s'y prendre la veille. Je propose une version simple et plutôt maghrébine du taboulé. Au Moyen-Orient, notamment en cuisine libanaise, ce sont les herbes qui dominent et non la semoule comme ici. Les deux sont très bons !



Pour 4/5 personnes environ :

300g de semoule fine ou moyenne
1 citron
2 grosses tomates
1 petit concombre (ou une petite courgette)
1 bouquet de menthe fraîche
sel, poivre
huile d'olive

Placer la semoule dans un saladier. Ajouter progressivement le jus du citron et égrener avec une fourchette. Ajouter une ou deux cuillérées à soupe d'huile d'olive. Egrener. La semoule doit être hydratée mais ne pas s'agglomérer. Ajouter les tomates et le concombre coupés en tout petits dés. Le concombre peut être remplacé par une courgette crue. Dans ce cas, ajouter un peu plus d'huile d'olive car la courgette sera moins juteuse que le concombre.
Saler et poivrer. Hacher la menthe et l'incorporer à la préparation.
Placer au frigo pendant au moins 12 heures. Goûter le taboulé au bout de quelques heures et rectifier l'assaisonnement (on peut rajouter de l'huile notamment, du sel et au besoin de la menthe).

Pour changer de ce taboulé classique, on peut ajouter un bocal de tomates séchées découpées en petits morceaux (sans leur huile) ou des dés de poulet grillé. Et pourquoi pas agrémenter le tout de feta pour un taboulé "à la grecque" ? Toutes les variantes sont possibles !




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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 11:54
L’aubergine est une plante potagère originaire d’Inde cultivée pour ses fruits le plus souvent violacés et oblongs que l’on consomme comme légumes. De la famille des solanacées (dont font également partie les tomates et les pommes de terre), l’aubergine peut aussi être blanche, comme j’ai pu le constater la semaine dernière dans mon panier puisque Benoît fait pousser plusieurs variétés dans ses serres.

C’est au XVe siècle que sa culture débuta en Europe, plus précisément en Italie. Il fallut attendre encore près de deux cents ans pour la voir arriver dans les champs du Midi de la France puis dans tout le pays. Celles que l’on trouve l’hiver viennent en général plutôt d’Afrique ou d’Asie alors consommez-les de préférence cet été, lorsqu’elles n’ont pas à prendre l’avion pour atterrir dans vos assiettes !

Très peu calorique (à condition de ne pas abuser de l’huile pour sa cuisson), l’aubergine est très riche en eau et donc en minéraux (zinc, magnésium et potassium). Elle est également une bonne source de fibres et auraient des vertus anti-cholestérol. La peau des variétés rouges d’aubergines contient en outre d’importantes quantités d’anthocyane, ce qui fait d’elle un excellent antioxydant à condition, évidemment, de ne pas l’éplucher (encore une bonne raison de l’acheter bio).



L’aubergine tire son nom du catalan « albergínia », lui-même issu de l’arabe « al-bâdinjân », emprunté au persan « bâdengân ». Elle s'est aussi appelée « mélongène » (ou mélongine), terme conservé dans son nom spécifique ainsi que dans l'italien « melanzana » ou encore en grec « melitzána ». Petite leçon de grammaire au passage : en français, le mot « aubergine » est devenu l’un de ces adjectifs tirés d’un substantif qui reste invariable (« des robes aubergine ») et donc un casse-tête orthographique. En argot, à cause de la couleur de leur uniforme, les contractuelles de la police parisienne furent par ailleurs appelées des « aubergines » avant de devenir des « pervenches ».

L’aubergine est bien sûr délicieuse en beignets, en moussaka, en caviar ou farcie. Pour éviter qu’elle n’absorbe trop d’huile, on peut la faire dégorger un peu dans du sel avant sa cuisson, comme l’explique Champ de rose dans sa recette de ratatouille. Afin de la rendre plus digeste et moins grasse, on peut aussi la cuire à l’étuvée. Moëlleuse et fondante, elle méritera alors d’être relevée par un peu d’ail et des fines herbes. On peut aussi la faire mariner légèrement dans de l’huile d’olive et des herbes avant de la griller au barbecue.

Sources : Wikipedia, le Robert de la Langue française
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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 11:53
On le sait peu mais la courgette peut tout à fait se consommer crue. Elle peut par exemple remplacer le concombre dans un taboulé. J'aime aussi l'utiliser pour des bouchées apéritives légères et savoureuses.



Il suffit pour cela de former des tagliatelles à partir d'une courgette en les coupant dans le sens de la longueur, par exemple avec un épluche-légumes. Ensuite, on fait mariner ces tagliatelles une nuit au réfrigérateur.

Pour la marinade:
Huile d'olive
Jus de citron
Graines de coriandre ou piment doux ou mélange de quatre baies
Sel

Le lendemain, on forme des bouchées de fromage frais assez fermes autour desquelles on enroule la tagliatelle de courgette. Et on pique un cure-dents dans la bouchée pour maintenir le tout.
J'ai aussi essayé avec de petits morceaux de poulet préalablement grillés et assaisonnés. C'était plus consistant mais très fin aussi.
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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 11:55
Un peu de détente en ce mois de juillet !
J'ai adoré la parodie de la Guerre des étoiles (Star Wars) rebaptisée "Store wars" ("la guerre des supermarchés") qu'on m'a fait découvrir cet hiver. Au cas où vous n'auriez pas encore eu l'occasion de rencontrer le concombre Skywalker et la princesse Leila-laitue ou encore le robot Tofu-2D, voici le lien vers une version en VO sous-titrée de ce court-métrage à mourir de rire qui encourage à consommer des aliments sains pour lutter contre le côté obscur de la force.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/store+wars/video/x3ebfp_store-wars-vostf



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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 14:29



La ratatouille, tout le monde sait en faire, me direz-vous. Il suffit de couper les légumes, de les faire revenir ensemble et de les cuire. Vous obtiendrez des légumes qui baignent dans leur flotte : liquide donc et peu goûteux. Surtout si vous économisez l’huile d’olive pour des raisons caloriques, c’est encore pire. Le secret d’une bonne ratatouille où chaque légume confit est parfaitement reconnaissable réside dans la cuisson séparée de chaque légume. La pré-cuisson crée un film autour du légume et enferme ainsi son jus qui ne se répand pas sur les autres.

Et oui, c’est du boulot et en plus ça consomme beaucoup plus d’huile. Rien que de préparer les produits et de les faire revenir individuellement m’a pris 40 minutes. Mais pour quel résultat !


Ingrédients

3 à 6 courgettes suivant leur taille

2 aubergines

2 poivrons (vert et rouge)

2 gros oignons jaunes

4 belles tomates mûres

6 gousses d’ail

1 petit piment

Thym, laurier

2 dl d’huile d’olive

Gros sel


Couper les courgettes en morceaux. Faire chauffer de l’huile dans une poêle et faire revenir les courgettes. Pendant ce temps, couper les poivrons, faire chauffer de l’huile dans une autre poêle. Quand les courgettes sont ramollies, les verser dans la cocotte en fonte ou en terre de préférence. Si vous n’avez qu’une cocotte minute, ne l’utilisez pas en mode pression. Mettre la cocotte sous un feu très doux. Puis couper les aubergines et le faire également revenir puis les verser dans la cocotte. Pour qu’elles soient moins grasses, car l’aubergine boit l’huile comme une éponge, couvrir légèrement les morceaux de gros sel pendant une heure, puis bien retirer le sel, avant la cuisson. Faire dorer les oignons et les verser dans la cocotte. L’opération se clôt avec les tomates. Retirer la peau. Pour un épluchage plus facile, verser les tomates dans l’eau bouillante et les laisser une minute. Dans la poêle, faire chauffer l’huile et une gousse d’ail coupée en deux. La retirer du feu quand elle commence à changer de couleur puis la jeter. L’ail sert à parfumer mais ainsi grillé il est indigeste. Faire compoter les tomates puis verser dans cocotte. Et laisser cuire deux heures à feu très doux, après avoir ajouter le piment, les gousses d’ail coupées en deux, le thym, le laurier et une poignée de gros sel.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 18:09



En ce moment, c’est la saison des haricots verts. Et ils arrivent en masse. On est donc bien obligé de varier les plaisirs chauds comme froids. Je les aime beaucoup à l’ail, au persil et à la crème fraîche mais aussi en salade avec du parmesan. Simple et délicieux.


Ingrédients

500 g d’haricots verts

100 g de fèves déjà décortiquées

Ail

Basilic frais

Parmesan

Huile d’olive

Vinaigre balsamique

Sel et poivre


Ecosser les haricots verts, les couper en tronçons et les cuire à la vapeur. Ecosser les fèves et les blanchir dans de l’eau bouillante salée pendant 3 minutes. Faire refroidir sous l’eau et enlever la peau qui entoure la fève.

Mettre les légumes cuits dans un saladier. Presser une petite gousse d’ail et incorporer aux légumes avec le basilic ciselé. Ajouter l’huile, le vinaigre, le sel et le poivre. Mélanger. Avec un économe, faites des copeaux de parmesan que vous faites tomber sur la salade prête à servir.

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 11:18
Les tomates de la Bikad ont subi ces derniers jours une attaque de champignons. Ces vilaines bestioles ont sérieusement mis en péril la culture de ce fruit indissociable de l'été. Heureusement, une troupe de valeureux Amapiens est allée donner un coup de main à Benoît pour éradiquer (écologiquement bien sûr) ces envahisseurs.
Reste à espérer que grâce à ce sauvetage de dernière minute, nous aurons bel et bien des tomates prochainement. Si comme moi, vous êtes trop impatients pour les attendre, voici dès aujourd'hui une recette que j'ai testée récemment. Cette préparation est utilisée dans le Maghreb pour farcir le mhadjeb, une crêpe salée traditionnelle dont la pâte est à base de semoule. Mais on peut aussi la servir telle quelle, un peu comme un chutney, par exemple pour accompagner
des merguez. C'est très bon chaud comme froid.

Ingrédients :

1 oignon
3 ou 4 belles tomates bien juteuses
toutes les herbes qui vous tombent sous la main (coriandre, basilic, herbes de provence)
sel, poivre
huile d'olive
piment (je n'avais que du piment des Balkans sous la main, il a très bien fait l'affaire, mais habituellement on met plutôt une pointe de harissa)

Couper l'oignon en tous petits morceaux (de quelques millimètres de côté). Les faire fondre dans une poêle huilée. Couper les tomates en dés, les assaissonner avec le sel, le poivre, le piment et les herbes. Ajouter à l'oignon dans la poêle. C'est prêt quand la tomate a elle aussi bien fondu.



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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 11:14



Nous n’avons pas encore de tomates dans notre panier. Et nous n’en aurons peut-être pas de la saison, ou peu, en raison des spores qui ont envahi les plants de Benoît. Dommage ! Ses tomates sont d’habitude tellement bonnes, variées, juteuses, charnues et pleine de goût. Une dizaine d’amapiens se sont rendus à la Bikad pour aider Benoît à sauver ce qui peut l’être.
Comme on a eu des haricots verts et des courgettes, j’ai pensé à une salade au fromage de chèvre que j’adore. Mais elle nécessite des tomates. Alors j’en ai acheté, en me contentant de leur saveur insipide et de leur texture un peu trop ferme.

Ingrédients

300 g d’haricots verts

300 g de courgettes

200 g de fenouil (éventuellement)

3 tomates mûres

1 gousse d’ail

Basilic

Huile d’olive

Citron

Fleur de sel, poivre

1 petit fromage de chèvre frais pour la sauce

1 fromage de chèvre ferme


Cuire à la vapeur et al dente les légumes. On peut ajouter du fenouil et du brocolis, si on en a. Couper 2 tomates en petits morceaux. Eplucher la troisième tomate, retirer les pépins. Mixer la chair de la tomate avec 1 ou 2 cuillérées à soupe de fromage de chèvre frais (suivant les goûts), 1 cuillérée d’huile d’olive, du jus de citron, la gousse d’ail écrasée. Dans un saladier, verser les légumes verts et les tomates, puis la sauce mixée. Mélanger. Goûter et rectifier l’assaisonnement si besoin. Ajouter des petits morceaux de chèvre ferme ainsi que du basilic. Réserver au réfrigérateur.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 16:12

 

Les volailles et les œufs que la ferme de la Bilouterie livrent à nos deux Amap de Paris 19ème (la Cagette de Belleville et les Mauvaises herbes de la butte) sont vraiment succulents. C’est probablement parce que les volatiles y sont traités avec bienveillance et bien nourris. On ne peut pas dire qu’ils souffrent de surpopulation. Si l’élevage de Jibé Bertrand ne ressemble guère à la basse-cour de nos livres d’enfant, il reste néanmoins à taille tout à fait humaine.

A 20 ans, Jibé ne pensait pas qu’il deviendrait agriculteur comme une bonne partie de sa famille. Il se voyait plutôt dans les bois. C’est d’ailleurs pourquoi il a suivi une formation forestière. Mais à 20 ans justement, l’agriculture l’a tenté. Il a donc réorienté ses études vers un BTS agricole, avec une spécialisation en bio. Il a convaincu son père, qui allait lui céder son exploitation, de convertir la terre en bio. Car Jibé avait le projet de mettre en place un élevage de volailles nourries avec les céréales cultivées par lui. En 2002, il reprend l’exploitation désormais bio. Il construit un hangar ouvert dans lequel sont stockées les céréales et les deux poussinières ainsi que des bâtiments des volailles.




Aujourd’hui, Jibé cultive une centaine d’hectares pour nourrir ses bêtes (blé, luzerne, tournesol, maïs, triticale qui est un hybride de blé et de seigle, etc.). Il « élève » par ailleurs, pendant quatre mois environ, 5 000 volailles (poules pondeuses et poulets, pintades, oies, canards, dindes) dans une douzaine de petits bâtiments, tous ouverts sur un parcours où l’oiseau peut aller et venir à sa guise pendant la journée. Car la nuit, tout le monde doit rentrer au bercail, à l’abri des attaques et des vols. Le premier mois, les poussins sont élevés au chaud dans une poussinière. Puis devenues grandes, les volailles sont logées dans un bâtiment où elles resteront trois mois. Avant de prendre la direction de nos assiettes. Et oui, la belle histoire s’arrête là pour les volailles car elles seront abattues à la Bilouterie, puis déplumées et emballées pour rejoindre ensuite la dizaine d’Amap et les boutiques que Jibé approvisionne dans l’Yonne, l’Ile-de-France et le Loiret.

Malgré tous les problèmes qui lui sont tombés dessus : contrôles sanitaires, suspension provisoire des livraisons, bâtiment détruit par la tempête, invasion de chardons et de mauvaises herbes dans les cultures, investissements imposés par de nouvelles normes européennes, vol de centaines de pintades, etc., Jibé continue d’y croire. Et on espère qu’il y croira encore longtemps.

 

 

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 10:03
Enfin, le soleil et les légumes nouveaux sont arrivés. Voilà qui donne envie de déguster des salades rafraîchissantes et variées.
Comme nous avons eu plusieurs fois ces derniers temps une botte de carottes nouvelles dans nos paniers, je propose aujourd'hui une recette vitaminée qui fleure bon la Méditerranée.

Ingrédients :
3 ou 4 carottes de belle taille
2 grosses oranges
huile d'olive
jus de citron
une poignée de pignons ou de pistaches (non salées) ou encore de raisins secs
du sel, du poivre

Eplucher et râper les carottes. Peler les oranges et les découper en quartiers en récupérant le jus qui s'échappe pendant l'opération (par exemple en les découpant au-dessus d'un bol).
Mélanger les quartiers d'orange et les carottes râpées dans un saladier.
Dans le bol qui contient déjà le jus d'orange, ajouter une cuillérée à soupe d'huile d'olive, 2 cuillérées à soupe de jus de citron. Saler, poivrer. Ajouter cette sauce dans le saladier et compléter en parsemant de pignons  (à faire griller au préalable) ou de pistaches concassées ou encore de raisins secs.





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