750 grammes
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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 14:17


A l’approche de l’été, notre panier devient de plus en plus intéressant. Il était temps ! Voici une recette qui sent bon le soleil et qui peut s’adapter à d’autres légumes : haricots verts, fèves, petits pois, etc.


Ingrédients

1 petit chou ou quelques feuilles d’un chou plus gros

3 carottes

3 courgettes

2 bulbes de fenouil

3 oignons blancs avec leurs fanes

1 gousse d’ail

1 bouquet de basilic

Huile d’olive

Sel, poivre


Eplucher les carottes, les couper en rondelles et les faire revenir dans une poêle au fond épais. Couper le fenouil en morceaux et l’ajouter aux carottes. Même chose pour les courgettes qu’il ne faut surtout pas éplucher. Viennent ensuite les rondelles et les fanes d’oignon puis les lanières de chou. Saler. Laisser mijoter une dizaine de minutes environ, après avoir couvert les légumes. Tester la cuisson avec la carottes, cuites mais légèrement croquantes. Pendant la cuisson, hacher les feuilles de basilic et les mêler à l’ail pressé. Mélanger les deux ingrédients et les noyer dans deux cuillérées d’huile d’olive. Eteindre le feu et ajouter la préparation au basilic. Mélanger, poivrer et servir.

 

 

 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 10:00
Le moment est venu de parler du légume que j'ai choisi pour mon pseudo puisque j'en ai dégusté hier, venant bien sûr tout droit de l'Amap. Si je l'ai choisi pour mon identité de blogueuse, c'est parce qu'il symbolise ma réconciliation avec les légumes. Car si le fenouil a fait son retour ces dernières années, il a pendant longtemps été boudé en raison de son goût anisé trop prononcé pour certains. 

Que ceux-là sachent que le fenouil commun (Foeniculum vulgare, ce qui veut dire « petit foin » commun) bat
quasiment tous les records en termes de bienfaits pour la santé. Il a un apport calorique extrêmement faible mais est un cocktail imparable de fibres et vitamines, notamment C et E ou encore B9, sans oublier qu'il est riche en antioxydants, en carotène et en acide folique (qui renforce les défenses immunitaires). Par ailleurs, il est un concentré de fer, potassium, magnésium et calcium. On admet donc communément que le fenouil aide à prévenir les maladies cardio-vasculaires, l'hypertension ainsi que certaines formes de cancer. Pour des effets plus immédiats, on peut utiliser le fenouil pour lutter contre la paresse intestinale et les ballonnements. Depuis l'Antiquité, on recommande aussi aux femmes qui allaitent d'en consommer pour favoriser la sécrétion du lait et éviter les maux de ventre chez l'enfant.



Devant tant de vertus, on s'incline. Surtout que, parmi les nombreuses manières possibles de le cuisiner, il y a inévitablement une qui vous séduira. Pour les plus réticents, je recommande de le braiser ou de le goûter cru, en salade ou servi à l'apéritif accompagné d'une petite sauce à la crème et aux aromates. Tout se mange dans le fenouil, du bulbe aux verts, par exemple dans un couscous ou en soupe. Il est très apprécié en accompagnement de poissons, en particulier du loup. On le trouve aussi dans certaines spécialités dont la tomme de Savoie au fenouil et un salami florentin appelé « finocchiona ». Ses graines sont délicieuses et parfument délicatement un pain, une tarte aux pommes ou des plats de viande épicés (un curry par exemple).

 

Vous pensez désormais tout savoir sur le fenouil ? Eh bien, peut-être serez-vous surpris d'apprendre qu'en dépit de son apparence, le fenouil n'est pas un légume bulbe mais bien un légume feuille ! Il appartient en effet à la famille des apiacées ou ombellifères, comme la carotte et le panais.

 

Enfin, le fenouil a été immortalisé dans un poème de François Le Lionnais. Poème tout à fait oulipien puisqu'il se compose d'un seul mot ... « Fenouil », bien sûr !


 

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 15:30


Le fenouil, mon légume fétiche, a fait sa réapparation ce week-end à l'Amap. Et Benoît a eu l'excellente idée de laisser aux bulbes leurs verts. Cela m'a aussitôt rappelé mes récentes vacances à Marseille où j'ai pu goûter un délicieux couscous aux verts de fenouil : là-bas, il pousse plus tôt dans la saison et  j'avais la chance d'être chez un roi du couscous, j'ai nommé Errolito !

L'essentiel est de préparer ce couscous végétarien avec une sauce dite "rouge", c'est-à-dire à base de tomates, qui doit également être bien relevée. Le vert de fenouil parfume merveilleusement la graine de couscous. Voilà encore un bon moyen d'utiliser nos légumes de A à Z, cette fois-ci grâce à une recette tunisienne.

Comme j'étais beaucoup trop occupée à profiter du soleil méditerranéen, je n'ai pas assisté à la préparation du plat mais j'ai trouvé une recette qui me semble très proche sur un blog au titre inspiré : Crime et condiment ! Tout y est très bien expliqué, même pour ceux qui n'ont jamais fait de couscous.

Dernier petit conseil : Prévoyez une petite bande de tissu que vous mouillerez avant de l'enrouler autour du couscoussier pour "solidariser" la partie basse et la partie haute de la marmite (on entoure le couscoussier et on fait un noeud pas trop serré). Cela évite à la vapeur de s'échapper par l'interstice. 


Ce petit noeud artistique permet de "luter" le couscoussier.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 14:11



Les marchands de légumes ont toujours eu l’air surpris quand je les empêchais de couper les fanes d’oignons nouveaux pour le mettre à la poubelle. C’est le meilleur ! C’est ce que considère mon père qui les mange à la grande cuillère et à la crème. C’est bon, frais et très facile à préparer. Il suffit de couper les fanes en tronçons d’un demi-centimètre et d’ajouter de la crème. Je mets parfois un peu d’eau pour que la sauce soit plus liée. Et je sale au dernier moment pour ne pas faner la verdure. Un régal tout simple avec des tomates, des concombres, une viande ou un poisson froid.

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 11:00
Ah, le chou rave, voilà un légume que l'on n'est pas toujours ravi de découvrir dans les cagettes de la semaine... et pourtant, j'ai constaté ce week-end qu'il peut être délicieusement fondant et d'un goût beaucoup plus subtil qu'en soupe par exemple.



Ayant gardé deux choux raves (aussi appelés rutabagas) de la semaine dernière, j'ai cherché hier comment les cuisiner de manière un peu plus recherchée qu'à mon habitude. J'ai donc décidé de les couper en très fines lamelles pour les faire cuire d'abord à l'eau puis les faire revenir avec d'autres ingrédients. A défaut de robot ménager, j'ai utilisé un couteau économe pour faire des lanières (ou tagliatelles) de chou.
Une fois blanchi, j'ai placé le rutabaga dans une casserole avec un peu de crème fraîche et de sauce Kikkoman (sauce soja japonaise légèrement sucrée) pendant quelques instants en m'inspirant d'une recette trouvé sur Internet. J'ai ajouté des pommes de terre elles aussi précuites à l'eau. Il faut encore agrémenter d'un peu de poivre et de muscade. On peut bien sûr ajouter d'autres légumes mais il faut les choisir aussi digestes que possible car le chou a souvent quelques effets secondaires, inutile d'en rajouter !

On peut bien entendu cuisiner les tagliatelles de chou au lait de coco également, comme dans la recette de ratafia de légumes de Champ de rose.
L'essentiel est de précuire le chou et de le couper finement (voire de le râper) pour l'attendrir. Ensuite, toutes les variantes sont possibles, surtout en version sucré-salé (à mon goût) !

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 11:22

 


Ce n’est pas encore l’explosion des légumes nouveaux. Ils arrivent avec parcimonie, pour nous faire envie. Comme ils nous ont été livrés en petite quantité, je les ai mélangés au quinoa. On peut tout aussi bien utiliser du riz, des pâtes ou de la semoule.


Ingrédients

500 g de fèves avec cosses

500 g de petits pois avec cosses

2 gros oignons nouveaux

Huile d’olive

Persil, coriandre fraîche

Quinoa

Fleur de sel, poivre


Faire cuire le quinoa. Attention à ne pas trop le cuire. Ecosser les fèves et les petits pois. Les cuire séparément dans de l’eau bouillante salée. Conserver les cosses de petits pois les plus tendres, les couper en tronçons et les faire sauter quelques minutes avec les lamelles d’oignons nouveaux. Puis introduire le quinoa, les fèves et les petits pois, le persil ciselé et une cuillère d’huile d’olive. On peut aussi ajouter de la coriandre fraîche. Puis mélanger. Saler et poivrer. A manger chaud. On peut également déguster ce plat froid, comme un taboulé, en ajoutant un peu de citron.

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 12:25
J’ai trouvé une surprise dans mon panier samedi dernier puisque Benoît y avait glissé un nouvel aromate : l’origan ! J’avoue que c’était la première fois que j’en voyais « entier ». D’habitude, je l’achète déjà sec et moulu. D’ailleurs, je n’aurais pas été capable de l’identifier si je n’avais pas froissé une feuille pour dégager son parfum. Là, il était parfaitement reconnaissable. Ô coïncidence, le lendemain, une amie m’offrait de l’origan qu’elle m’a conseillé de faire sécher (en plaçant tout simplement le bouquet la tête en bas) avant de le moudre moi-même. J’ai donc décidé de congeler l’origan de Benoît pour pouvoir le goûter en branches entières et fraîches et de faire sécher le second bouquet.


En faisant de petites recherches, j’ai appris que l’origanum vulgare est souvent confondu chez nous avec la marjolaine (majorana hortensis moench). Il faut dire qu’on les utilise souvent dans les mêmes plats, ce qui ne facilite pas la distinction.

On dit qu’au Moyen-Âge, on plaçait volontiers quelques feuilles de cette herbe vivace dans le repas de l'élu de son cœur car elle avait l’effet d’un philtre d’amour ! Aujourd’hui, de manière beaucoup moins romantique, on l’utilise en infusion pour lutter contre l'aérophagie, les troubles digestifs et les rhumatismes, ou en inhalation contre la toux et la grippe. On peut aussi en faire une décoction pour le bain qui aura un effet énergisant, idéal pour se requinquer après un méchant virus. Enfin, appliqué sur la peau, il a des vertus calmantes en cas de démangeaisons et de piqûres d'insectes.

En cuisine, les sauces tomates adorent l'origan qui se marie d’ailleurs très bien à d’autres aromates comme le basilic et le thym. J’en mets par exemple systématiquement sur la tarte à la tomate qui est un grand classique de mes pique-nique d’été et dans le goulasch aux poivrons que je prépare souvent l’hiver.

L’origan vient délicieusement relever la mozzarella, des sauces au vin blanc, à la crème fraîche et/ou à l’ail. On peut aussi s’en servir pour assaisonner des grillades pour leur donner un petit parfum d’Italie !
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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 17:30

Dans notre panier, Benoît, notre producteur de légumes glisse parfois quelques noix. J'en fais une grande consommation car la noix est idéale pour rehausser salades, gâteaux, farces et apéritifs.

Aujourd'hui principalement produite aux États-Unis et en Chine, la noix était déjà connue des Grecs qui en appréciaient particulièrement l'huile. Originaire d'Asie centrale, le noyer (de la famille des juglandacées) est devenu populaire en Europe grâce aux Romains qui y ont introduit et étendu sa culture. La noix se compose du brou, qui n'est pas comestible mais est utilisé en teinturerie, et des cerneaux qui rappellent étrangement la forme du cerveau humain !

Riche en fibres, en vitamines (notamment E) et en sels minéraux, la noix contient également des oméga 3 et 6 ainsi que de la mélatonine. Très énergétique, elle est idéale en cas de coup de pompe et peut contribuer à la prévention des maladies cardio-vasculaires. 

Si on préfère les noix fraîches, plus difficiles à trouver que les sèches, on peut faire tremper les cerneaux séchés pendant une nuit dans du lait pour retrouver ce goût de « frais ». Pour ma part, j'aime particulièrement ajouter quelques noix dans les desserts, par exemple dans un pain d'épices ou un gâteau au potimarron. A l'apéritif, je sers parfois des raisins dans un fromage crémeux (chèvre frais battu par exemple) roulés dans des cerneaux de noix préalablement concassées. L'hiver, je prépare souvent une salade de quinoa, endives, pommes et noix. Une combinaison qu'on peut prolonger au printemps en remplaçant les endives par de la mâche. Et enfin, on peut farcir une pintade par exemple avec du petit suisse battu, assaisonné de sel, poivre et cannelle auquel on ajoute des noix concassées, deux échalotes hachées et un peu de mie de pain trempée dans du lait.

Bref, la noix m'a conquise ! Je suis donc obligée de trouver des noix en plus de celles fournies par Benoît. Heureusement, mes parents ont un noyer très généreux. Surtout, évitez les cerneaux décortiqués qu'on trouve dans le commerce, ils ramollissent en un rien de temps et n'ont pas la saveur des noix entières. Il suffit d'investir dans un casse-noix ou même d'utiliser un gros caillou pour relever des tas de petits plats !

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 10:37
Encore une astuce pour profiter au mieux de nos bons légumes. Sophie, Amapienne fort active, m'a transmis cette ruse héritée de sa marraine pour conserver la salade.



C'est tout simple :
Eplucher et laver la salade normalement.
L'essorer soigneusement.
Tapisser un sac avec un torchon propre, avant d'y glisser la salade.
Conserver dans le bac à légumes du réfrigérateur.

Et le tour est joué ! Merci Sophie et merci à ta marraine !
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 14:11


Pour avoir beaucoup de belles tomates durant tout l’été, il faut supprimer les gourmands. Pas les mangeurs de tomates, mais ces petites branches « parasites » qui poussent entre la tige principale et les branches secondaires, et qui captent l’énergie de la plante. Si on laisse la nature faire, on n’aura que quelques tomates par pied, et toutes en même temps. Alors que si l'on retire ces pousses, les tomates seront abondantes et arriveront à maturité de manière échelonnée.


Les tomates
Quand les premiers boutons de fleurs de tomates apparaissent, il est temps d'ôter ces petits gourmands. A la main. Et il peut y en avoir plus de six par plant ! Quand on a six cents plants de tomates, ça représente de longues heures de travail à quatre pattes. Mais quand on est nombreux, ça se fait en un rien de temps, quelques heures quand même. Dimanche dernier, nous (des amapiens de la Cagette de Belleville et des Mauvaises herbes de la Butte) étions venus à la ferme de la Bikad participer à un atelier-découverte. Nous avons ainsi pu donner un coup de main à Benoît, le paysan qui fournit ces deux associations en légumes dans le cadre d’une Amap.


Les asperges



A cette occasion, Benoît nous a montré l'état d'avancement de ses cultures. Le jardin paraissait bien hivernal et chauve, comparé aux quatre grandes serres remplies de salades, de radis roses, d’haricots, de carottes et de pommes de terre nouvelles, de petits oignons, de fèves, de pieds de melons, de courgettes, de poivrons et d’aubergines, etc. En plein air, nous avons quand même pu adminer la rhubarbe plantureuse, le fenouil, le chou-rave, les épinards, le brocoli, le thym, l'ache des montagnes, etc. Les asperges étaient superbes (voir la seconde photo), mais les amateurs devront attendre l’an prochain pour les déguster. Benoît nous a expliqué les arcanes de sa culture. On la plante la première année, et on la laisse pousser la deuxième année sans la couper, ce qui permet aux rhizomes de se développer. Et ce n’est que la troisième année qu’on peut cueillir les pousses et ainsi de suite pendant les vingt prochaines années. Il ne nous a pas montré les artichauts. La température est descendue cet hiver à -14, or cette plante ne résiste pas au-delà de - 7. Tant pis, ce sera pour l’année prochaine. Quant au reste du jardin, il est planté de carottes, de betteraves, de panais, de pommes de terre, etc. Mais pour l’instant, tout cela est en gestation.

Reste à attendre le soleil pour qu'il fasse exploser le jardin.

 

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