750 grammes
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 12:16



Le mois dernier, j'ai eu pendant quelques jours la visite d'une amie algéroise qui m'a appris à faire des bricks à l'oeuf et au persil, un régal et une bonne solution de "dépannage" quand le frigo est un peu vide... Ayant eu pas mal de cresson alénois dans mon panier ces deux dernières semaines, j'ai eu l'idée de remplacer le persil par ce crucifère et donc de revisiter une recette algérienne "à la mode Bikad". Le goût légèrement piquant du cresson donne incontestablement un plus à ce brick mais on peut aussi tout à fait utiliser du persil (plat ou frisé).

Ingrédients pour 4 bricks (1 par personne) :
1 botte de cresson alénois
8 feuilles de brick
4 oeufs
1 gros oignon
1 boîte de maïs en conserve
sel, poivre et toutes les épices de votre choix
huile d'olive pour la cuisson

Hacher l'oignon et le cresson (ce qui permet de consommer au moins une partie de la tige, sinon un peu trop dure sous la dent à mon goût). Ajouter le maïs. Saler et poivrer cette préparation.
Dans une grande assiette, placer deux feuilles de brick l'une sur l'autre mais sans les superposer complètement. Une petite partie de chacune des feuilles doit dépasser un peu sur le côté. Placer un quart de la préparation au centre des feuilles (sur quelques centimètres).
Verser une bonne dose d'huile dans une poêle ou une sauteuse et faire chauffer. Casser un oeuf au centre des feuilles de brick, sur la préparation oignons-
maïs-cresson. Replier les feuilles de brick pour former un carré. Glisser une spatule large sous le brick, et maintenir l'autre côté avec une autre spatule. Votre brick ainsi coincé entre les deux spatules, il faut le soulever délicatement mais sans tarder (le blanc d'oeuf va imbiber la feuille de brick donc il faut faire vite) et placer le brick dans la poêle de telle sorte que les "plis" rabattus des feuilles de brick soient dessous, cela permettra de les souder d'emblée et d'éviter que la préparation s'échappe.
Saisir un instant à feu fort puis faire cuire à feu moyen jusqu'à ce que ce premier côté soit bien doré. Retourner le brick et répéter l'opération. Après la cuisson, passer le brick sur une feuille de papier absorbant avant de le servir avec une salade bien relevée et par exemple garnie de parmesan en copeaux.

On peut bien sûr apporter des variations et ajouter du fromage frais dans le brick ou même de la viande hachée à la place de l'oeuf. Dans ce cas, je conseille de remplacer le maïs par des pignons et de parfumer la préparation à la cannelle.
Une fois qu'on a compris comment retourner le brick habilement (comme pour les crêpes, il faut "choper" le tour de main), cela prend un rien de temps. Pour un petit atelier cuisine rigolo, on peut proposer à chacun de faire cuire son brick et de donner un gage à celui qui le "perce" pendant la cuisson !


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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 14:32


Classique, me direz-vous ? Oui mais quel plaisir ! Surtout quand c’est mon amie Catherine, surnommée La tartellière, qui la prépare. Comme elle est partie vivre au Québec, c’est donc d’outre-Atlantique qu’elle m’a fourni sa recette et ses astuces. Il me restait à les mettre en application. Quoique légèrement différente de sa version originelle en raison de cette transmission de savoir-faire désincarnée via l’e-mail et le téléphone, ma tarte a régalé ceux qui l’ont dégustée.


Ingrédients

600/700 g de rhubarbe

100 à 150 g de sucre brun

1 briquette de crème liquide

1 œuf

Pour la pâte :

200 g de farine

100 g de beurre salé

1 cuillère à soupe de sucre


La pâte : Faire soi-même la pâte à tarte. C’est un peu de travail, mais c’est tellement meilleur que celle achetée dans le commerce. Mettre dans un saladier la farine et le beurre en petits morceaux. Le beurre salé apporte un bel équilibre à un gâteau, autant le dire, assez sucré. Puis pétrir en ajouter petit à petit un peu d'eau pour aboutir à une pâte homogène et qui puisse se rouler. Ne pas hésiter à ajouter un peu d’eau pour plus d’élasticité.

La rhubarbe : Couper le bout de chaque tige de rhubarbe mais ne pas éplucher pour que les morceaux se tiennent. Faire des tronçons de 5/7 cm. Dans une poêle, poser les morceaux et les recouvrir de sucre (50 à 100 g suivant son penchant pour le sucre) et faire réduire. Arrêter la cuisson au moment où les morceaux commencent à se disloquer. Retirer le jus et en faire ce qu’on veut (une gourmandise à boire).

La tarte : Rouler la pâte avec un rouleau, ou une bouteille en verre, préalablement fariné. Préchauffer le four à 7. Placer la pâte sur le plat à tarte préalablement beurré et l’introduire dans le four pour une cuisson à blanc de la pâte qui évite que la rhubarbe ne l’imbibe. Mettre sur la pâte des cailloux ou des billes pour que la pâte ne gonfle pas. Après 10 minutes, sortir du four et placer les morceaux de rhubarbe sur la pâte. Puis cuire 20 minutes. Confectionner le nappage avec la crème liquide, 50 g de sucre et un œuf. Battre l’appareil, sortir la tarte et napper. Puis cuire encore 10/15 minutes (regarder si la tarte a l’air cuite et le nappage caramélisé).

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 14:28



Cette semaine, le panier était très vert : bettes, poireaux, mâche, y compris les navets nouveaux et les petits radis roses... dont les fanes représentaient un volume important de cette verdure. Pour rien, pensez-vous ? Que nenni, ce feuillage est comestible, au même titre que les épinards et la salade verte. En plus, il est gonflé de provitamine A, d'acide folique, de vitamine C et de fer. A
lors jetez-le donc plutôt dans vos marmites que dans vos poubelles.

Les fanes se cuisinent comme n’importe quel légume à feuille verte, notamment en soupe ou en velouté. Dans ce cas il convient de laver et d’ôter les tiges un peu dures des fanes et de les faire suer dans une marmite contenant un peu d’huile d’olive ou de beurre (suivant les goûts). Recouvrir d’eau, mais pas trop si on ne souhaite pas avoir une consistance trop « flotteuse » (je préfère une soupe plus crémeuse). Noter au passage que plus on cuit les fanes de navets, moins elles sont âpres et elles le seront d’autant moins mêlées aux fanes de radis qui les adoucissent. Mixer et terminer par une bonne dose de crème. On peut y ajouter de l’aneth et de la noix de muscade. Je ne mets pas de pommes de terre dans cette soupe pour qu’elle reste légère mais aussi parce que ce tubercule se conserve mal une fois cuit, au cas où on veuille manger cette soupe le lendemain.

On peut aussi se servir des fanes pour une tarte salée avec du fromage de chèvre frais ou une sauce chaude à servir avec des œufs mollets ou une sauce froide pour des crudités à l’apéro.

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 14:30


Quand on pense à la rhubarbe, on visualise tout de suite un dessert : une compote ou une tarte. Or, la rhubarbe n’est pas un fruit mais un légume, dont on a pris l’habitude de le cuisiner comme un fruit. Dans les pays du nord, on l’associe aussi à des plats salés, à saveur aigre-douce. Pour l’avoir cuisiné avec du porc, je peux vous assurer que c’est vraiment délicieux.


Ingrédients

1 kg de porc sans os dans l’échine

300 g de rhubarbe

1 oignon

2 cuillères à soupe de miel

Une belle pincée de 5 épices (ou un peu de cannelle, noix de muscade et coriandre en poudre)

Piment, sel


Couper le bout des branches de rhubarbe et les éplucher pour enlever les fils. Les couper en petits tronçons. Faire revenir les cubes de viande ainsi que l’oignon. Puis introduire la rhubarbe, le miel (en mettre plus ou moins suivant votre goût pour le sucré, mais au moins une cuillère à soupe) et les épices ainsi que le sel. Puis laisser compoter à feu doux, le temps que la viande cuise (environ une demi-heure). Servir avec du riz.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 14:03



Samedi dernier, Benoît notre producteur nous a apporté du cresson alénois. A part les Britanniques peut-être, qui aromatisent leur sandwich aux œufs et mayonnaise avec des petites poignées de cette plante (pepper grass en anglais) et les gens du Nord qui la dégustent sur leur tartine beurrée, rares sont ceux qui la connaissent. Mais pas de panique, car le cresson alénois, c’est avant tout du cresson. Mais du cresson de terre contrairement au cresson de fontaine qui aime l’eau. Comme son cousin, le cresson alénois est très riche en vitamines B, C et E ainsi qu’en fer et calcium. Il a un goût un peu plus piquant que le cresson de fontaine et se cuisine de la même façon : avec une salade verte, une salade de pommes de terre, en soupe ou en crème pour accompagner des œufs mollets.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 13:55


Il se trouve que la semaine qui a précédé la distribution de cresson alénois j’étais en Dordogne où j’ai cueilli du cresson de fontaine sauvage au bord d’un ruisseau. Il a un goût moins piquant que son équivalent cultivé, c’est la raison pour laquelle il donne sa pleine saveur cuisiné cru. Mais le cresson sauvage nécessite quelques précautions : d’une part ne pas le cueillir si le ruisseau se trouve près de la présence de moutons car il pourrait être parasité par la douve du foie et d’autre part bien le laver.

J’ai mangé tout simplement mon cresson dans une salade de pommes de terre avec des œufs durs, arrosé de citron et d’une huile neutre de colza.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 11:28
Samedi dernier, j'ai trouvé dans mon demi-panier un légume resté un mauvais souvenir d'enfance : les bettes, aussi appelées blettes. Comme je le fais parfois pour les épinards (légume que j'ai longtemps détesté mais que j'apprécie désormais à petite dose en salade), j'ai donc proposé pendant la distribution de les troquer avec qui voulait contre un autre légume ou même simplement de donner ma part, histoire d'éviter le gâchis.
Ma proposition n'a pas soulevé l'enthousiasme mais plusieurs suggestions pour dépasser mon dégoût, c'est ce que j'aime à l'Amap : l'enthousiasme des uns pour un légume peut convaincre les autres de passer outre de mauvais souvenirs !
Une Amapienne m'a notamment conseillé de les préparer en quiche après les avoir mixées. Cela m'a beaucoup plus tenté que la classique version en gratin et sachant que ce que j'aime le moins, ce sont les côtes (la partie blanche des blettes), les mixer résolvait le problème.



A partir des indications de cette Amapienne et aussi de ce que j'avais dans mon frigo, j'ai décidé de préparer une tarte (sans oeufs car je surveille mon cholestérol !) aux blettes et au saumon. Et je dois dire que c'était bien bon... Une victoire de plus des légumes ...

Ingrédients :
coulis de tomates
600 g de blettes environ
2 à 3 cuillérées à soupe de crème de soja
200g environ de saumon
gruyère râpé
curry
sel, poivre
1 pâte brisée (je préparer la mienne avec 200g de farine, 60g de beurre demi-sel, un verre d'eau et encore une pincée de sel)

Préparation :

Faire cuire les bettes dans l'eau salée environ une demi-heure, en tous cas jusqu'à ce que les côtes soient bien tendres. Mixer ou hacher le tout. Ajouter un peu de crème de soja et assaisonner avec le curry, le sel et le poivre.
Etendre la pâte brisée dans le moule. Tapisser le fond de coulis de tomates. Parsemer de saumon. Verser la préparation de bettes et bien répartir dans le plat. Ajouter le gruyère râpé et mettre à four chaud (220° C) pendant une bonne vingtaine de minutes. Placer le plat plutôt dans la partie basse du four car c'est principalement la pâte qui va devoir cuire, les autres ingrédients ont juste à être "réchauffés" et gratinés.
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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 14:49
Récemment, j'ai eu une botte de radis dans mon demi-panier. J'aime bien ce légume mais sans le dévorer non plus en deux temps, trois mouvements. Or, souvent, en les mettant dans le bac à légumes du frigo ou en en essayant au contraire de les stocker comme des pommes de terre, mes radis sont vite ratatinés et perdent de leur croquant. J'ai donc cherché sur Internet une solution pour résoudre ce problème. J'ai testé l'une des options proposées et je confirme qu'elle marche très bien ! Il suffit de remplir un bol d'eau froide et d'y plonger les radis à l'envers, c'est-à-dire fanes les premières dans l'eau. Les radis restent en-dehors de l'eau, seules leurs feuilles trempent. On place ensuite ce bol dans le frigo.


En plus de très bien conserver les radis, cette technique a l'avantage de permettre de "cueillir" quelques radis à la fois. Quand on en croque 6 ou 7 pas plus par jour, c'est très pratique. Il n'y a plus qu'à sectionner le radis à la base. Et les fanes restent bien fraîches, on peut donc ensuite les utiliser dans un potage ou pour parfumer une poêlée de légumes. 
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 11:24
Eh oui, c'est fou ce que le temps passe vite quand on s'amuse ! Notre blog est né il y a 6 mois et nous publions aujourd'hui notre 100e article.

Que dire de ces premiers mois en tant que blogueuses ? Tout d'abord que cette collaboration à l'écriture alors que nous ne connaissions pas se passe très bien ! Nous avons vite trouvé une complémentarité et une longueur d'onde commune. Evidemment, nous échangeons beaucoup d'e-mails pour nous mettre d'accord sur les thématiques, l'alternance des parutions, la ligne éditoriale, commenter la fréquentation etc. Mais le virtuel ne nous suffit pas. Nous nous retrouvons donc régulièrement autour de bons petits plats préparés à base de nos légumes et volailles chéris ! 
Car nous sommes des gourmets, ce que le grand nombre de recettes que nous publions prouve largement ! Les légumes de la saison estivale ne vont plus tarder et seront eux aussi sûrement une source inépuisable d'inspiration. L'heure nous semble donc venue de proposer un système de classement permettant de trouver plus vite ce que l'on cherche. Après mûre réflexion, nous avons opté pour un classement par ... couleur des légumes ! Nous espérons que nos lecteurs s'y retrouveront et attendons leurs commentaires avec impatience.



 

Mercredi dernier, date de notre dernier dîner commun, nous avons sablé le champagne un peu en avance pour fêter notre 100e billet.
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:37
La semaine dernière, nous avons eu quelques betteraves dans nos paniers mais la saison touche à sa fin. Si vous avez envie de finir en beauté, je vous recommande de tester une recette que m'a soufflée hier Jeanne, une fan absolue de ce légume. Elle en adore la couleur, la forme, la texture, les saveurs nuancées suivant qu'elle soit cuite ou crue. Bref, la betterave n'a qu'un défaut à ses yeux : elle ne pousse pas toute l'année !

Ingrédients :
betterave(s)
huile d'olive
sel
aromates au goût de chacun

Préparation :
Faire de fines tranches de betterave à l'aide d'une mandoline ou d'un robot ménager. Les huiler très légèrement, saler et ajouter les épices ou herbes de votre choix. Passer à four chaud jusqu'à ce que la cuisson vous convienne : Jeanne préfère ses chips moitié fondantes, moitié croquantes pour profiter de tous les atouts de la betterave mais c'est à vous de voir !


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