5 novembre 2009
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Le goût d’un aliment varie selon qu’il est cru, cuit à la vapeur ou à l’étuvée, frit, rôti. Pour un plat, on choisit généralement un seul mode de cuisson. Mais on pourrait tous les utiliser pour la préparation d’un seul légume. On serait surpris de la richesse gustative du résultat. Pour simplifier la tâche, je vous propose un plat de légumes rissolés et vapeur. J’y ajoute de la pomme fruit qui apporte une note acidulée à ces légumes légèrement sucrés.
Ingrédients
1 petit potimarron
3 belles carottes
2 panais
2 pommes
1/2 verre d’une orange pressée
Graines de coriandre
Huile d’olive
Poivre et sel
Couper le potimarron en morceaux de 2 cms. Faire chauffer l’huile dans une cocotte en fonte et faire griller les graines de coriandre. Ajouter la moitié du potimarron et laisser ruisseler. Eplucher panais et carottes. Couper en rondelles. Retirer du feu le potimarron. Faire ruisseler la moitié des rondelles de carottes et panais jusqu’à ce qu’ils deviennent fondants. Pendant ce temps, cuire à la vapeur l’autre moitié de légumes. Quand ils sont cuits mais encore fermes, rassembler les légumes ruisselés et ceux cuits à la vapeur dans la cocotte, après les avoir salés et poivrés. Eplucher et couper en morceaux les deux pommes puis mêlez-les aux autres légumes. Introduire le jus d’orange. Cuire encore 5 minutes.
J'ai servi ce plat avec une volaille rôtie de chez Jibé.
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26 octobre 2009
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On avait déjà proposé un velouté de potimarron aux graines de sésame. Là on reprend les mêmes ingrédients mais on les cuit au four. Et c’est à tomber par terre ! Une vraie gourmandise salée. Une délice. La cuisson au four concentre les goûts. La seule difficulté de ce plat reste très surmontable : couper des tranches de potimarron de 2cms. Quand le légume est bio, on peut néanmoins se passer de l’éplucher. Et avec la peau, c’est encore meilleur car sa consistance plus résistante s’harmonise parfaitement avec le fondant de la chair. Essayez, et vous l’adopterez.
Ingrédients
1 potimarron
Graines de sésame
Huile de sésame, si possible grillé
Concentré de vinaigre balsamique ou vinaigre balsamique
Sel et poivre
Préchauffer le four à thermostat 7. Couper des tranches de potimarron de 2 cms d’épaisseur. Enduire chaque face avec l’huile de sésame. Saler, poivrer la face qui va griller. Dans une assiette, verser les graines de sésame et poser la face salée et poivrée sur les graines de manière à ce qu’elles collent. Verser une goutte de concentré de vinaigre balsamique au centre de chaque tranche avec graines ou du vinaigre balsamique simple. Laisser cuire au four, jusqu’à ce que la chair soit fondante, soit environ une demi-heure. Servir avec une salade ou une viande blanche.
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23 octobre 2009
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Cette recette me vient de mon amie Antonella qui est originaire de Naples. Dans le sud de l’Italie, il existe de nombreuses recettes de plats de pâtes aux légumes. Ceux-ci ne sont pas cuits séparément et servi comme garniture mais cuisinés avec les pâtes. Et le résultat est surprenant : les pâtes ayant bu toute l’eau de cuisson sont imprégnées du goût du légume. Dans le cas du potimarron, la chair fondue va en plus envelopper les pâtes donnant un résultat très onctueux. Pour relever la saveur de cette cucurbitacée, mon amie ajoute de l’ail et du piment. En Italie du sud, l’ail est généralement revenu dans l’huile d’olive puis retiré du feu et jeté quand la gousse commence à roussir. Seul subsiste le goût. Le piment est également frit selon la même méthode.
Et pour le choix des pâtes, mon amie napolitaine recommande les Malfadine de Secco. Ce sont de larges rubans un peu gondolés sur les côtés. Selon elle, la forme des pâtes n’a pas seulement une fonction esthétique, elle modifie aussi le goût. Comme je n’en avais trouvées, j’ai pris des penne. C’était très bon aussi, mais probablement pas autant qu’avec les Malfadine.
Ingrédients pour 4 personnes
1/2 potimarron
250g de pâtes
1 ou 2 petits piments secs
2 gousses d’ail
Huile d’olive
Sel
Couper en morceaux de 2 ou 3 cms le potimarron. Conserver la peau, s’il est bio. Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et verser les gousses d’ail coupées en 4 dans le sens de la longueur. Quand l’ail devient brun, le retirer et incorporer le piment écrasé pour faire ressortir son piquant. Introduire ensuite le potimarron et laisser ruisseler jusqu’à ce qu’il devienne tendre. Introduire les pâtes, saler et les recouvrir à peine d’eau préalablement bouillie. Couvrir et retirer le couvercle quand l’eau se met à bouillir à nouveau. Réduire le feu et mélanger de temps en temps. Laisser cuire les pâtes un peu plus que le temps habituel, jusqu’à ce que l’eau soit évaporée. Antonella déconseille d’ajouter du fromage. A chacun de voir.
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9 octobre 2009
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L’atout de cette courge n’est pas tant son goût que sa texture. A la cuisson, sa chair se décompose en milliers de spaghettis. Autant utiliser cette particularité et cuisiner un plat original de pâtes, qui a l’avantage d’être dépourvu de gluten. Si l’œil est illusionné, les papilles gustatives notent immédiatement une différence évidente entre ces spaghettis et ceux au blé. Ce plat de « pâtes » est bluffant, à condition de l’accompagner d’une bonne sauce. Celle qui vous plaît. Pour ma part, j’ai opté pour une garniture à base de tomates, poivron, câpres, olives et parmesan. Vraiment intéressant.
J’ai préféré une cuisson au four car elle conserve mieux le goût.
Ingrédients
Une courge spaghetti
4/5 tomates
1 poivron
1 gousse d’ail
Olives noires
Câpres si possible au sel
Parmesan
Thym, laurier
Huile d’olive
Sel, poivre
Préchauffer le four à 180° (therm. 6). Couper la courge en deux dans le sens de la longueur et enduire les deux faces d’huile d’olive pour éviter qu’elles se dessèchent. Enfourner et laisser 45 minutes environ. Tester la cuisson avec la fourchette.
Préparer la sauce. Couper les poivrons en morceaux et faire revenir dans l’huile d’olive. Enlever la peau des tomates et verser la chair en morceaux dans la poêle ainsi que les herbes. Saler. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’eau soit en partie évaporée. Ajouter le poivre, les olives et les câpres. Je préfère les olives en morceaux dénoyautées mais on peut les mettre entières.
Une fois cuites, sortir les deux moitiés de courge du four. Attendre un peu qu’elles se refroidissent. Puis gratter la chair avec une fourchette. Elle se détache en spaghettis, c’est une merveille visuelle et une manipulation vraiment jouissive. Verser la chair dans la sauce, mélanger et servir. Ajouter du parmesan, comme pour les pâtes classiques.
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6 octobre 2009
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12:30
La saison des cucurbitacées est bel et bien arrivée. Après le potiron, c'était une courge spaghetti qui nous attendait samedi dernier à la distribution de notre Amap. Ressemblant à un melon jaune (melon miel), cette courge a une particularité qui lui vaut son nom : lorsqu'elle est cuite, sa chair se détache ... en formant des spaghetti. Son goût assez neutre permet de nombreuses variations culinaires loin d'être nouilles !
Pour commencer, je recommande de couper la courge en deux dans le sens de la longueur et de l'épépiner. On peut la cuire dans l'eau salée ou à four chaud (après avoir badigeonné la chair d'un peu d'huile d'olive). Dans les deux cas, il faut compter au moins 40 minutes.
Ensuite, la courge peut être tout simplement accompagnée des sauces que l'on réserve habituellement aux "vrais" spaghetti : carbonara, arrabbiata, bolognese, amatriciana e tutti quanti.
Pour les amateurs de gratins, une sauce béchamel agrémentée de dés de jambon et de fromage râpés viendront garnir la courge précuite. Il suffit de la napper de cette préparation et de la mettre au four un bon quart d'heure.
Pour une variation plus légère, vous pouvez aussi retirer la chair cuite, la mixer avec du fromage blanc ou un fromage frais, un oeuf (pour lier), du piment d'espelette et du sel. Replacez la préparation dans la courge évidée et passez dix minutes au four.
Enfin, j'ai trouvé deux recettes particulièrement originales sur Internet : un gâteau moëlleux à la courge spaghetti et des crêpes de courge spaghetti aux noix de St Jacques et sauce satay. Je ne les ai pas encore testées mais elles sont fort appétissantes !
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4 septembre 2009
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Encore une recette de pâtisson, me direz-vous ? C’est que ce légume est un peu fade et nécessite d’être accommodé pour le rendre intéressant. Voici une variante, gustativement inspirée de l’Asie.
Ingrédients
1 gros ou 2 petits pâtissons
1 oignon
1 cm de racine de gingembre
Sauce soja
Huile neutre
Graines de sésame
Sel
Couper en morceaux le pâtisson. Si on veut, on peut conserver la peau qui gardera un peu de fermeté par rapport à la tendresse de la chair. Faire chauffer l’huile et introduire le gingembre râpé. Après une minute, y ajouter les oignons que l’on fait dorer puis les morceaux de pâtisson. Cuire à feu doux pendant une dizaine de minutes environ. Tester si c’est cuit. Puis finir en versant une cuillérée à soupe de sauce soja et parsemer de graines de sésame préalablement grillées. C’est simple et très bon.
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7 août 2009
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Hier, Odile vous expliquait l'origine du mot "pâtisson", aussi appelé artichaut d'Espagne, artichaut d'Israël, bonnet-de-prêtre, bonnet d'électeur, ou couronne impériale, rien que ça !
Aujourd'hui, après le pâtisson farci, elle nous dévoile deux recettes pour apprécier à sa juste valeur cette cucurbitacée !
Acte 2 : la poêlée qui se poile
Tactique : On pacse Mr Pâtisson à Mme la Courgette, tous deux détaillés joliment. On sale, poivre, avant de saupoudrer de gingembre en poudre et de graines de cumin. Et on fait cuire à l'étuvée, à couvert avec un peu d'eau, six gouttes de citron et un rien d'huile d'olive, en veillant à garder les deux légumes un brin croquants à l'arrivée. Garniture smart, va sans dire.
Acte 3 : les chips chipies
Tactique : On pèle le légume, on le tranche en fines lamelles, avec dextérité et un couteau über affûté. Il faut ensuite extraire délicatement le compartiment central abritant les graines, si vous voyez ce qu'on veut dire. Puis expédier tout ça au four à 100 ° pour une heure, après avoir oint les chips d'un rien d'huile d'olive, de sel, poivre, paprika et romarin en poudre (ou pas). A l'apéro, ça fait son petit effet. Boum !
Published by Odile
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4 août 2009
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15:50
Jean-Baptiste Ruffieux (1648-1694) pratiquait la botanique maraîchère avec ardeur et créativité. Un jour, à force de croiser les cucurbitacées dans tous les sens, il inventa même un légume. Tout rond, un poil bossu, avec une robe blanche ou jaune. Ruffieux était fier, mais n'ayant aucune imagination autre que potagère, il ne parvint pas à baptiser sa création. Des jours durant, il se creusa la tête pour lui trouver un nom. En vain. Un soir rentrant chez lui, frustré et las, il fut accueilli froidement par son épouse Madeleine. «Jean-Baptiste, vous passez bien trop de temps dans votre jardin. Les enfants et moi, nous en pâtissons.» Pâtissons ? Mais c'est bien sûr !
Ne croyez pas un mot du paragraphe qui précède. On a tout inventé. Reste qu'on éprouve une certaine sympathie pour ce légume à la saveur délicate et à la plastique replète. Mais qu'en faire en cuisine? On vous fait trois propositions : une aujourd'hui (pâtisson farci) et pour les deux autres (poêlée et chips de pâtisson), il faudra revenir en fin de semaine !
Acte 1er: les ptits farcis chapeautés
Tactique: On tranche le petit chapeau pour évider le légume (à la petite cuillère ou à l'aspirateur à pâtisson, ustensile qu'il reste à inventer). On réserve la pulpe en virant les graines. Et on va attendrir le pâtisson à vide, au four à 180 ° un bon quart d'heure. Pendant ce temps et dans une poêle, on fait blondir une échalote et une gousse d'ail hachées l'une et l'autre, puis brunir de la viande tout aussi hachée. On parfume le tout d'une bonne pincée de sel, poivre, kamoun, ras-el-hanout et piment. En fin de cuisson, il s'agira d'ajouter au frichti deux citrons confits émincés, quelques pignons torréfiés au préalable et la pulpe des pâtissons. On farcit et on enfourne quelques minutes de rab. N'oublions pas de coiffer les coquins de leurs petits chapeaux. Ya slurp.
A vendredi pour la suite...
Published by Odile
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27 janvier 2009
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Voici une recette proposée par Christine qui anime notamment plusieurs ateliers cuisine au centre d'animation de la places des Fêtes.
Ingrédients
700 g de citrouille, de potiron ou potimarron
120 g de sucre complet
80 g de miel
Zestes d'un citron
½ bâton de vanille
5 cl de rhum
1 c. à café de cannelle
Eplucher la citrouille et couper la chair en cubes d’environ 2 cm de côté pour obtenir 500 g de chair.
Mettre les morceaux dans une casserole et ajouter le sucre, le miel, les zestes, le bâton de vanille fendu en deux et la cannelle. Bien mélanger et faire cuire à feu doux pendant 1 heure. Remuer de temps en temps.
Au bout d'une heure, s'il reste des morceaux, passer la marmelade au moulin à légumes ou au mixer.
Pour savoir si la marmelade est prête, laisser tomber quelques gouttes sur une assiette bien froide. Si elle se fige, c'est bon.
Une fois prête, ajouter le rhum et mélanger à feu doux pendant deux minutes.
Pour terminer, verser la marmelade bouillante dans les pots (eux aussi ébouillantés !) jusqu’à ras bord, les fermer et les retourner (couvercle en bas). Les remettre à l'endroit le lendemain. Vous pourrez les garder ainsi plusieurs mois (maximum 1 an) dans un endroit frais.
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13 janvier 2009
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14:04
En ces temps de gel où les légumes se font rares dans nos paniers, le patidou nous sauve la mise. Comme il se conserve bien, je le garde justement pour ces temps de vaches maigres. Voici une recette facile à exécuter et qui est fort gourmande.
Ingrédients
1 petit patidou pour 2
50 g de fromage râpé
15 cl de crème fraîche
1/2 gousse d’ail
Une vingtaine de graines d’aneth ou de cumin
Sel et poivre
Préchauffez votre four à thermostat 7 (210 degré). Coupez le patidou en deux. Retirez les graines. Incisez la chair du patidou pour permettre à la sauce d’imbiber le légume. Mélangez le fromage, la crème, la moitié de la gousse d’ail écrasée, les graines d’aneth ou de cumin (suivant les goûts et ce qu’on a en cuisine), le sel et le poivre. Remplissez le trou de chacune des moitiés de patidou avec cette préparation. Et n’hésitez pas à en badigeonner les bords du patidou pour qu’ils gratinent aussi. Placez-les dans un plat et mettez-les au four pendant une demi-heure ou trois-quart d’heure suivant la grosseur de la courge. Plantez la pointe d’un couteau pour vérifier la cuisson.
Mangez-le avec une petite cuillère. Vous verrez, c’est aussi beau que c’est bon.
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