750 grammes
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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 20:30

 

Quand on vit en région parisienne, un accessoire est clairement indispensable, surtout à cette saison : j'ai nommé le parapluie. Car contrairement aux idées reçues, les Parisiens et Franciliens marchent beaucoup plus au quotidien que leurs congénères des campagnes. On se déplace beaucoup en transports en commun, ce qui suppose de la marche à pied pour les trajets domicile-station de métro/gare de RER puis station-bureau ou pour l'attente à des arrêts de bus. Et le soleil ne brille pas toute l'année dans cette région, c'est le moins qu'on puisse dire...


Malheureusement, dans la catégorie "c'était mieux avant ma p'tite dame", le parapluie caracole en tête parmi les objets jetables qu'il faut remplacer régulièrement et qui ne sont pas recyclables sauf exception, j'y reviendrai. 

 

Cette année, j'en ai eu assez, et j'ai décidé de ne pas faire d'achat en urgence quitte à essuyer non seulement des averses, mais aussi les regards goguenards des passants qui me voyaient circuler sous ma moitié de parapluie (les baleines d'un côté étaient complètement HS). Il y en a marre de ces parapluies qui cassent au premier coup de vent même lorsqu'on ne prend pas le premier prix et qu'on nous vante les qualités de "retournement" de l'engin !

 

Mes recherches sur Internet m'ont fait déchanter : aucun parapluie recyclable ne semble commercialisé, en tous cas pas pour les particuliers. Tout ce que j'ai trouvé, c'est un site qui propose aux entreprises des parapluies personnalisables en matériau recyclé comme cadeaux pour leurs clients ou employés.

 

L'article le plus complet que j'ai trouvé sur le sujet en tirait donc deux conclusions :

Première option, pour ceux qui le peuvent : faire réparer son parapluie permet de limiter son impact écologique. Pour cela, deux adresses seulement sont fournies par l'article, l'une à Paris, l'autre à Essegney (ne me demandez pas où c'est) mais c'est déjà pas mal car j'ignorais totalement (et je n'étais sans doute pas la seule) que ce genre de réparation était encore possible de nos jours.

Deuxième option : acheter un parapluie de qualité qui résistera plusieurs années, et de préférence fabriqué en France.

 

J'ai choisi d'investir dans un beau et grand parapluie cloche. Quel bonheur de choisir ce bel objet plutôt que de passer en coup de vent chez Unitarif acheter le même modèle que l'immense majorité des marcheurs des villes : le petit parapluie noir rétractable. J'avais bien tenté la fantaisie des motifs ces dernières années mais quand on doit remplacer son parapluie cassé tous les ans, on finit par ne plus vouloir payer les quelques euros supplémentaires que coûte une couleur plus gaie ou un motif. Et donc, en plus de la pluie, noir, c'était noir.

 

parapluie-cloche.png

 

Les dépositaires des marques françaises de parapluie n'étant hélas pas légion d'après les sites des fabricants eux-mêmes, j'ai décidé de tenter ma chance malgré tout dans une maroquinerie chic de ma non-moins chic petite ville. Et là, j'ai appris que certains de ces fabricants réalisent des collections pour les maroquiniers de luxe. Donc, on peut trouver des parapluies de Saint-Claude sous les marques Longchamp, Balmain ou Ladurée (qui met des macarons jusque sur ses pépins !) par exemple.

C'est beaucoup plus répandu que les collections propres aux fabricants, difficiles à trouver d'après mon expérience.

 

J'ai préféré un parapluie grand format pour trois raisons : il protège mieux de la pluie, est moins fragile qu'un modèle avec système rétractable et il y a moins de risque de l'oublier quelque part (il est un poil encombrant donc on "sent" tout de suite qu'on ne l'a plus avec soi).

En fait, il y avait une 4e raison : quand j'ai vu ce modèle, j'ai su qu'il me le fallait, il est trop beau !

Certes, ce parapluie a un coût (89 euros) mais je suis convaincue que je ferai des économies à long terme sans parler des déchets en moins.

 

Mais me direz-vous, pourquoi ne pas être allée au bout de ma démarche et ne pas avoir fait réparer mon pauvre petit parapluie endommagé ? Figurez-vous que je compte bien le faire. Ce sera toujours pratique d'avoir en plus de mon grand parapluie un modèle qui tient dans un sac. Mais vu la qualité initiale de ce modèle, je ne suis pas sûre qu'il soit réparable ou que sa réparation soit très durable. Je testerai pour vous, chers lecteurs, l'atelier de réparation parisien dès que possible et vous tiendrai au courant. En attendant, sous ma cloche transparente et stylée je suis à l'abri de la pluie, des bourrasques de vent et les regards vers mon pépin sont désormais envieux !

 

On peut cependant faire encore mieux et je lance un appel aux artisans et/ou industriels : il est possible de fabriquer de beaux parapluies en matériau recyclé ! Je le sais car j'en ai possédé un que j'ai lamentablement perdu dans un train. Il avait été fabriqué par des élèves d'un lycée professionnel de Saint-Denis pour un projet scolaire. Les derniers modèles, réalisés à partir de bouchons de bouteille en plastique si je me souviens bien, avec un joli manche en bois, avaient été vendus lors d'une réunion publique consacrée à l'Agenda 21 pour la communauté d'agglomération Plaine commune il y a trois ou quatre ans à l'Académie Fratellini. Si des lycéens ont pu le concevoir, on peut supposer que des professionnels pourraient le faire eux aussi. La question cruciale est celle de l'obsolescence programmée : veut-on produire des objets de qualité, durables ou au contraire fragiles, jetables pour pousser à consommer encore et toujours? 

 

Je crains de connaître la réponse des fabricants... Cela n'empêche pas qu'on peut faire un choix de consomma'cteur et si on en a les moyens, décider de faire un petit effort : financier d'une part et surtout en prenant du temps car c'est un peu plus compliqué que d'acheter au supermarché du coin ou dans la station de métro où on passe deux fois par jour.

 

Moi, j'ai fait mon choix pour le parapluie !


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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 11:21
Ce n'est pas tout d'avoir un excellent pain artisanal et à base de farine bio qui ne soit pas gorgé de levure et de sel pour faire illusion. Le pain de Sabrina, la boulangère de notre Amap, mérite aussi d'être conservé dans les meilleures conditions.
Pour ma part, j'ai décidé de faire appel à ma couturière attitrée et préférée, j'ai nommé ma mère ! Elle a utilisé une chute de drap (je veux dire de ce qu'on appelle du drap en couture, un bon vieux tissu en coton épais et solide). Elle a cousu le tissu pour en faire un sac carré (car je prends un pain en forme de boule) et a fait un passant pour une sorte de lacet qui me permet de fermer le sac.
On fait ainsi d'une pierre deux coups : j'ai un sac à pain très pratique (je l'emporte à la distribution pour y mettre directement le pain : cela permet de le protéger de la terre des légumes et d'éviter l'utilisation de sacs en plastique ou même en papier) et qui permet une bonne conservation du pain. Et en plus, ça a permis de recycler un vieux tissu.
Si vous n'avez pas de couturière dans votre entourage et êtes aussi nul que moi pour ce genre de travail manuel, vous pouvez tout simplement utiliser un torchon en gros drap que vous repliez autour de votre pain. Ca marche très bien aussi ! 


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