750 grammes
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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 15:12

Les Amap ont dix ans ! Eh oui, dix ans déjà ! Et elles comptent désormais officiellement 200 000 adhérents (source : n° 23 du magazine Neoplanet) !

 

Pour célébrer cet anniversaire comme il se doit, le MIRAMAP, le Mouvement interrégional des Amap, organise la 2e rencontre nationale des Amap. Elle aura lieu les 3 et 4 décembre à Avignon et réunira producteurs, consomm'acteurs et partenaires du réseau.  

Comme l'annonce l'encart publié sur le site du MIRAMAP, ce week-end d'ateliers et de débats permettra de réfléchir aux enjeux suivants :

  • Avoir une vision prospective partagée : 10 ans d'AMAP, et après, comment continuer ensemble ?
  • Consolider MIRAMAP, par la participation active des nombreux acteurs régionaux à son fonctionnement.
  • Définir la façon dont nous pouvons collectivement garantir l’éthique des AMAP à travers le partage de la charte des AMAP et de la marque
  • Débattre des axes prioritaires du mouvement des AMAP
  • Permettre des échanges d’expériences : c’est un moment de rencontre qui sera convivial et la rencontre doit permettre aux participants de partager toute la richesse et la diversité des initiatives AMAP présentes partout en France.
  • Clarifier le rôle respectif des différentes organisations : AMAP, réseaux formels et informels, MIRAMAP

Sur le site du MIRAMAP, on trouve également le programme complet de ces deux journées ainsi que le formulaire d'inscription.

 

 

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 11:30
Jeanne est la (toujours joyeuse) responsable légumes de l'Amap dont je fais partie, "les mauvaises herbes de la butte" dont le lieu de distribution est rue de Crimée dans le XIXème arrondissement de Paris. J'ai eu envie de lui demander en quoi cela consiste et ce que ça lui apporte. Elle a volontiers répondu à mes questions, merci encore Jeanne !

Depuis combien de temps es-tu membre de cette Amap ?

Je suis membre de l'Amap depuis deux saisons, soit un an. Ma première saison était à l'Amap de la place des fêtes (La cagette de Belleville) puis j'ai rejoint celle de la rue de Crimée.

Pourquoi as-tu voulu adhérer à une Amap ?
J'ai fait connaissance avec le fonctionnement des Amap via ma soeur, qui a adhéré avant moi dans le 15ème. Souvent, j'allais récupérer son panier quand elle était indisponible. Je suis devenue dépendante au goût des légumes et à l'ambiance des permanences. Petit à petit, j'ai commencé à comprendre les fondements, l'engagement derrière des producteurs, la relation très spéciale de ce groupe de personnes vis-à-vis de ce qu'ils mangent, partagent. Et puis, j'ai rencontré Benoît Feyler, le producteur des Amap 19 et là, je me suis dit "WAOU".

Comment et quand es-tu devenue responsable légumes ?
Au moment de ce changement entre les deux Amap, j'en ai profité pour m'engager un peu plus. Je commençais à comprendre le fonctionnement des permanences, le rythme d'une saison. Je pensais pouvoir apporter quelque chose. J'ai toujours été sensible à cette idée de l'action locale, modeste et appliquée qui fait avancer les choses. Je connais assez bien le milieu associatif et j'ai cette culture à la fois professionnelle et personnelle de m'investir dans un projet collectif car en faisant, j'apprends.

Que fait concrètement un responsable légumes ? Combien de temps cela te prend-il (en gros, sur une saison)?
Concrètement, le responsable légumes assure cette période précise de changement de saison. Pendant trois permanences consécutives, le responsable légumes fait signer les contrats, récupère les chèques de paiement, il reporte tous les noms et les détails de ces paiements sur un tableau qui servira de base de suivi au producteur et il constitue la liste définitive de répartition des paniers par adhérent pour le suivi des permanences.
Il s'assure aussi que les adhérents en cours reconduisent dans les temps leur souscription puis il évalue le nombre de nouveaux adhérents et les sollicite via la liste d'attente gérée par le site web.
Enfin, il explique le déroulement des permanences aux nouveaux, s'assure que tous les adhérents ont compris le fonctionnement, coordonne ses données avec les autres responsables (oeufs, pain, miel...).

Qu'est-ce que ce rôle t'a permis d'apprendre sur l'Amap que tu n'aurais pas découvert en tant que simple adhérente ?
Tout d'abord et le plus important, cela m'a permis de rencontrer les adhérents, de comprendre leurs propres motivations et pouvoir les transmettre à des nouveaux intéressés. C'est aussi l'occasion de se retrouver en plus des AG, en plus petit nombre, comme lors des réunions de bureau pour discuter ensemble des décisions à soumettre au groupe. C'est un investissement agréable et motivant. Je suis très contente d'avoir noué des relations amicales avec certains et d'échanger sur des sujets spécifiques avec d'autres. Les discussions sont riches parce qu'elles touchent toujours à nos convictions, nos espoirs de mieux faire ensemble.
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 16:09
Il y a deux semaines, nous étions une douzaine (sur une quarantaine) d'adhérents à nous retrouver un vendredi soir autour d'un far breton pour l'assemblée générale extraordinaire de notre AMAP (les Mauvaises herbes de la Butte). Nous avions différents points importants pour le fonctionnement de l'association à discuter. Car à l'AMAP, il y a tout un travail associatif au-delà des distributions.
Par exemple, nous avons décidé de modifier la durée de notre engagement auprès de notre producteur de légumes. Pour simplifier sa gestion et celle de l'association, il a été proposé et adopté de porter la durée de nos contrats de 6 mois à 12 mois. Comme on paie le producteur à l'avance pour qu'il puisse avoir suffisamment de fonds pour acheter ses semences par exemple ou pour faire face à des imprévus (achat de nouveau matériel...), il a fallu aussi définir le mode de règlement pour ces contrats plus longs. Il ne faut pas que cela mette les adhérents en difficulté pour payer leur abonnement. Il a donc été décidé de proposer des échelonnements, à condition de remettre tous les chèques à la fois (nous fonctionnons sur un principe de confiance mais il n'est pas interdit de prendre quelques précautions !).
Grâce à ce nouveau système, les responsables des souscriptions légumes n'auront plus leur gros travail de paperasserie qu'une fois par an au lieu de 2 ! Et pour Benoît, notre maraîcher, les contrats "colleront" ainsi davantage aux saisons qui rythment son travail.
Nous avons aussi voté pour que le calendrier de l'association (assemblée générale etc.) soit aligné sur cette nouvelle durée.
Nous avons également dû trouver une solution pour le panier que nous "offrons" au lieu qui accueille nos distributions. Ce panier-cadeau fait partie de l'accord qui nous permet d'occuper un local une fois par semaine. Jusqu'à présent, c'est Benoît qui fournissait le panier. Or, nous estimons que cela devrait plutôt être à la charge de l'association. Mais comment financer ce panier ? Nous en avons parlé pendant l'AG et avons choisi de faire payer une cotisation supplémentaire de quelques euros à chaque adhérent. Le tarif sera le même qu'on soit abonné pour un panier ou un demi-panier seulement puisque la taille du panier ne change rien au fait que nous ayons tous besoin d'un lieu.
Par contre, pour différentes raisons, on a préféré appliquer deux tarifs différents pour les paniers et demi-paniers
pour la cotisation destinée à participer aux frais de transport. Mais l'idée d'un calcul en fonction des revenus des adhérents paraît très intéressante puisqu'elle permettrait de prolonger l'engagement solidaire de l'Amap. La majorité des présents a pour l'instant préféré une autre solution en attendant que cette piste soit creusée. Des membres de l'Amap y réfléchiront donc d'ici la prochaine assemblée générale.
Nous avons aussi débattu de l'intérêt de changer les horaires de notre distribution. Pour finir par décider de ne rien changer pour l'instant... Et l'adhérent qui coordonne les sorties à la ferme nous a promis de nous donner très bientôt les prochaines dates de ces journées à la Bikad.
L'Amap évolue en fonction des attentes des producteurs et des suggestions de ses membres. Chaque Amap est donc différente même si elles cherchent toutes à recréer du lien entre les producteurs et les consommateurs, à soutenir une agriculture durable et de qualité, dans le cadre de la charte des Amap.
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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 15:09

Si la première Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) a été créée en France en 2001, c’est dans les années 60 que le concept a émergé… au Japon, à l’initiative de mères de famille. A une époque en pleine expansion économique, ces femmes s’inquiètent de l’industrialisation de l’agriculture et des pollutions au mercure de produits de consommation courante. Elles décident alors de mettre en place un partenariat, une Teikei, entre consommateurs et producteurs pour les produits laitiers, dans un premier temps. Les membres s’engagent à acheter la récolte d’un paysan, à condition qu’il n’utilise pas la chimie dans sa production. En 1971, les Teikeis s’organisent au sein de l’Association japonaise de l’agriculture biologique et fonctionnent suivant dix principes inscrits dans une charte. Ainsi sont nées les bases de l’Amap que nous connaissons aujourd’hui.

A la même époque et de façon parallèle, un tel concept se développe aussi en Europe, plus exactement en Suisse et en Allemagne. Il essaimera aux Etats-Unis, sous le nom de Communauty Supported Agriculture (CSA) dans le milieu des années 80 seulement. Et c’est par cette voie qu’il sera introduit en France par Denise et Daniel Vuillon, un couple de maraîchers des environs de Toulon, qui l’a découvert à Manhattan où des New-Yorkais venaient chercher leur panier. Mise en œuvre dans leur exploitation en 2001, cette expérience leur a permis de maintenir leur activité dans une région qui a perdu 15 000 exploitations agricoles en 5 ans.

Ce modèle a aujourd’hui fait des petits. En France, on compte plus de 800 Amap. Et il séduit un nombre croissant de personnes. Toutefois, les Amap ne sont pas toujours assez nombreuses pour accueillir tous les consommateurs désireux de prendre part à un tel partenariat. Particulièrement en région parisienne où il est difficile de trouver des paysans prêts pour l’aventure.
Aux Etats-Unis et au Canada, on compterait près de 1 700 CSA et 1 000 en Grande-Bretagne. Au Portugal, la formule se développe également sous le nom de Reciproco. Au Japon,, les Teikeis existent toujours, mais elles ont tendance aujourd’hui a fonctionné sous forme de coopératives de consommation, en raison de la forte urbanisation du pays.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 14:27


Le centre d'animation de la place des fêtes

A Paris, trouver un local pour la livraison et la distribution des paniers hebdomadaires d’une Amap relève du parcours du combattant. Avec peine, on y arrive quand même. L'Amap, « La cagette de Belleville » à Paris 19ème, a conclu un accord avec le centre d’animation de la Place des fêtes. La contrepartie consiste à lui laisser un panier de légumes par semaine. D’où l’appellation, « panier du lieu », payé par les adhérents de l’Amap. La distribution a lieu le samedi matin dans la cuisine du centre où un panier lui est réservé. Mais que fait-il de tous ces légumes ? Personne ne s’était posé la question jusqu’à présent. Mieux vaut tard que jamais.

Le centre d’animation propose de nombreux cours de cuisine pour les enfants, les ados et les adultes (cuisine asiatique, du marché, familiale, italienne, légère, orientale, dessert et pâtisserie). C’est la raison pour laquelle le centre est équipé d’une cuisine professionnelle. Et non pour produire les repas des salariés, qui doivent se débrouiller par eux-mêmes.


Des ateliers de cuisine


Nos légumes constituent donc une partie de la matière première préparée par les « élèves » du Centre, et principalement par ceux de Christine Souchard qui anime chaque semaine deux ateliers de cuisine du marché, deux ateliers de cuisine du monde et un autre de cuisine asiatique. Bien sûr, un panier ne suffit pas. Elle complète donc avec des légumes achetés au marché. Mais Christine comme les usagers font bien la différence entre les légumes bio produits par notre maraîcher, Benoît Feyler dans sa ferme de la Bikad, et les produits de l’agriculture conventionnelle de Rungis. Selon elle, rien à voir en termes de goût, d’apparences et de fermeté. Dans les cours de cuisine et de stages qu’elle anime au Centre ou dans le cadre de son association Créasens, elle utilise autant que possible les produits de l’agriculture biologique et milite pour son développement. Elle crée également des recettes de cuisine qu’elle fait faire à ses élèves. Elle a la gentillesse de nous en communiquer quelques-une. La première est une recette de marmelade de citrouille.

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 14:10
J'entends souvent dire “J'aimerais bien faire partie d'une Amap mais me bloquer un créneau horaire dans la semaine et ne pas choisir mes légumes, ça m'arrête, c'est trop de contraintes pour moi.” Pourtant, pour moi, non seulement ce ne sont pas des contraintes, mais ce sont même des points très positifs de l'Amap.

Le temps
C'est toujours un plaisir d'aller à une distribution, rien à voir avec l'obligation d'aller au supermarché ou même sur des marchés bondés. Ici, pas de queue à la caisse, pas de messages publicitaires qui vous sautent aux yeux ou aux oreilles pendant votre passage, pas d'incitation à consommer plus (pas de tête de gondole), personne qui vous écrase les pieds ou essaie de vous piquer la place dans la file d'attente. On retrouve au contraire d'autres Amapiens (de vrais humains ! beaucoup plus avenants que ceux qu'on voit dans les rayons des magasins) et les producteurs qui peuvent nous parler de leur travail. Et si on est pressé, on passe en coup de vent, personne ne nous oblige à rester ! Quand on part en vacances ou qu'on a un empêchement, on fait appel à des copains ou d'autres Amapiens pour récupérer le panier à notre place, et le tour est joué.


Le choix des légumes
Quant aux légumes, le fait de ne pas les choisir pousse à être créatifs et à (re)découvrir des saveurs. Rien n'empêche de compléter son panier ailleurs si un légume nous manque terriblement. Personnellement, je n'ai souscrit que pour un demi-panier au vu de ma consommation moyenne de légumes et je dois parfois acheter quelques légumes en plus, en fin de semaine (notre distrib' est le samedi). Mais je le fais toujours à reculons car ils sont tellement moins bons ! Et pour moi, la vraie contrainte, c'est de me trouver devant un stand de légumes et de me demander ce que je vais bien pouvoir faire à manger et donc ce que je dois acheter. Je trouve beaucoup plus simple de découvrir ce que j'ai dans mon panier (j'aime les surprises !) et ensuite de concocter ou chercher une nouvelle recette sur Internet ou dans des livres de cuisine.


L'engagement associatif
Une chose est sûre : faire partie d'une Amap, ce n'est pas seulement avoir de bons légumes venant directement de la ferme. C'est aussi adhérer à une association et contribuer à sa vie. La contrainte est peut-être finalement plus là : être présent aux AG, assurer une distribution de temps en temps et participer aux débats. Mais là encore, c'est une question de point de vue. Je n'y vois qu'un engagement logique et agréable dans ma démarche de consomm'actrice, pas une contrainte !
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 15:12
Le panier est composé de différents légumes dans une quantité déterminée par le producteur avant sa livraison. Le producteur s'engage à fournir une quantité de légumes équivalente d'une semaine sur l'autre, ce qui l'oblige à bien organiser sa production et son stockage pour ne pas avoir un panier plein à rabord une semaine et très clairsemé la fois suivante. Dans notre Amap, chaque adhérent doit peser lui-même ses légumes en fonction de ce qui est prévu pour la distribution du jour. Préparer les paniers à l'avance prendrait trop de temps à notre paysan partenaire, les Amapiens sont donc actifs en se servant eux-mêmes dans les cagettes pour composer leurs paniers. Naturellement, chacun doit respecter les quantités prévues, sinon ce sont les derniers arrivés qui en pâtiront. L'Amap c'est donc aussi le partage et la confiance !
Dans notre Amap, il est aussi possible d'adhérer pour un demi-panier si l'on ne pense pas consommer assez de légumes dans la semaine pour un panier entier. Chez nous, on se voit donc attribuer une lettre en début de saison : on a un demi-panier A ou un demi-panier B. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que si certains légumes peuvent facilement être divisés en deux (1kg d'haricots verts pour un panier deviennent 500g pour le demi-panier), il est plus compliqué voire ridicule de diviser en deux une botte de persil ou un concombre. Dans ce cas, le demi-panier A aura donc le persil et le B le concombre, et la prochaine fois, on inversera. Bien sûr, si c'est l'autre légume qui nous intéressait, on peut toujours essayer de troquer, il faut juste être convaincant !
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 15:00
Et oui, on vous parle de nos délicieux légumes, mais avant de les déguster, il faut aller les chercher ! Où et quand cela se passe-t-il, voici la réponse :
Dans notre Amap, la distribution (aussi appelée permanence) a lieu le samedi en fin de matinée et dure deux heures. Dans ce créneau horaire, les producteurs (qui mutualisent leurs livraisons) viennent nous livrer les légumes, oeufs, pains etc. et les adhérents viennent les chercher. C'est l'occasion de discuter avec les paysans de leurs projets, difficultés, attentes et pour nous, adhérents, de leur donner notre avis sur la qualité, la diversité des produits et de prendre des nouvelles tout simplement !
Les adhérents se relaient chaque semaine pour "assurer la distribution" ou "tenir la permanence". Une ou deux fois par saison (de 6 mois), on va donc aider les producteurs à décharger leurs cagettes, mettre en place les balances (car chacun pèse ses légumes), inscrire sur le tableau les légumes et quantités de la semaine. Les adhérents se signalent aux permanents qui cochent leur nom sur une liste. Cela permet de s'assurer de la bonne répartition des produits. Les permanents orientent les adhérents si besoin ou expliquent à d'éventuels visiteurs, intrigués par ce qu'ils prennent parfois pour un marché, ce qu'est une Amap.
Car nos distributions ont lieu dans des lieux ouverts au public. L'Amap n'a pas son propre local. Les distributions sont donc accueillies dans le cadre de partenariats. Nous avons déjà été hébergés par un squat artistique, un café associatif, un jardin partagé, un centre d'animation... L'important est que le lieu d'accueil comprenne notre démarche, y adhère et ne se formalise pas trop d'avoir une fois par semaine des cagettes parfois terreuses dans ses murs !


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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 13:33

Amap : Le sigle Amap signifie « association pour le maintien d’une agriculture paysanne ». Il s’agit d’une association « ayant pour objectif de préserver l'existence et la continuité des fermes de proximité dans une logique d’agriculture durable, c'est-à-dire une agriculture paysanne, socialement équitable et écologiquement saine, de permettre à des consommateurs d’acheter à un prix juste des produits d’alimentation de qualité de leur choix, en étant informés de leur origine et de la façon dont ils ont été produits, et de participer activement à la sauvegarde et au développement de l’activité agricole locale dans le respect d’un développement durable. Elle réunit un groupe de consommateurs et un agriculteur de proximité autour d’un contrat dans lequel chaque consommateur achète en début de saison une part de la production qui lui est livrée périodiquement à un coût constant. Le producteur s’engage à fournir des produits de qualité dans le respect de la charte des AMAP. » (extrait du site Amap Ile-de-France, l’Association Alliance Provence étant détentrice des droits d’utilisation du terme Amap auprès de l’INPI).


Amapien(ne) : (mot dérivé) Membre d’une AMAP dans le jargon des blogumistes que nous sommes

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 10:40

Tout a commencé par un samedi ensoleillé d'août 2008, après une distribution au jardin partagé Lilolila dans le XIXe arrondissement de Paris… Le friedliches Fenouil faisait partie des trois permanents chargés de la distribution de la semaine. L’ambiance était joyeuse et tranquille : Paris au mois d’août, dans un petit coin de verdure égayant son voisinage bétonné avec de beaux légumes d’été ! En fin de distribution, Shaolin poireau, qui était passée chercher son demi-panier de légumes  proposa aux Amapiens présents d’aller prendre un petit café. Beaucoup ayant d’autres engagements, le friedliches Fenouil invita Shaolin poireau à se rendre dans son logis, situé à deux pas. Sitôt dit, sitôt fait ! Le café se prolongea en déjeuner improvisé à partir des délicieux légumes de Benoît et la discussion les entraîna vers l’idée de mettre en commun et de partager avec tous leurs (re)découvertes des légumes, leurs recettes, les raisons de leur engagement à l’AMAP, etc.

Eurêka : « Créons un blog ! », s’écrièrent-elles.

Le projet était donc né autour d’une salade de concombres et de tomates jaunes, mais il fallut attendre encore quelques semaines pour qu'il prenne forme, lors d'une sortie à la ferme*. Shaolin poireau et le friedliches Fenouil profitèrent de cette occasion pour approfondir leur projet et commencer à faire des photos pour illustrer le blog. Cette fois, c’est autour de l’apéro du grand-père et après un petit délire sur les superbes carottes de la Bikad qu’un troisième larron, Champ de roses, entendit parler du projet et manifesta sa volonté d’y participer. Militante de la première heure, Champ de roses avait en effet elle aussi envie de faire connaître son engagement légumier et ses petits camarades, qui lorgnaient déjà sur ses talents culinaires, attestés par une tapenade qui restera dans les annales, l’accueillirent avec joie.

La rentrée pour les uns, les vacances pour d’autres … et voilà enfin nos trois comparses d’attaque pour une première conférence de rédaction, début novembre. Évidemment, cela devait se passer devant de délicieux petits plats préparés à partir de légumes bio de saison. Les idées fusèrent, les trois « blogumistes » se complétant harmonieusement, et le nom, le slogan et la trame du blog furent trouvés en un rien de temps. Chacun se chargea pour la fois suivante de différentes tâches en préparation du lancement officiel du blog qui fut célébré comme il se doit le 27 novembre...







On trinque à la mise en ligne du premier article !
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