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L’atout de cette courge n’est pas tant son goût que sa texture. A la cuisson, sa chair se décompose en milliers de spaghettis. Autant utiliser cette particularité et cuisiner un plat original de pâtes, qui a l’avantage d’être dépourvu de gluten. Si l’œil est illusionné, les papilles gustatives notent immédiatement une différence évidente entre ces spaghettis et ceux au blé. Ce plat de « pâtes » est bluffant, à condition de l’accompagner d’une bonne sauce. Celle qui vous plaît. Pour ma part, j’ai opté pour une garniture à base de tomates, poivron, câpres, olives et parmesan. Vraiment intéressant.
J’ai préféré une cuisson au four car elle conserve mieux le goût.
Ingrédients
Une courge spaghetti
4/5 tomates
1 poivron
1 gousse d’ail
Olives noires
Câpres si possible au sel
Parmesan
Thym, laurier
Huile d’olive
Sel, poivre
Préchauffer le four à 180° (therm. 6). Couper la courge en deux dans le sens de la longueur et enduire les deux faces d’huile d’olive pour éviter qu’elles se dessèchent. Enfourner et laisser 45 minutes environ. Tester la cuisson avec la fourchette.
Préparer la sauce. Couper les poivrons en morceaux et faire revenir dans l’huile d’olive. Enlever la peau des tomates et verser la chair en morceaux dans la poêle ainsi que les herbes. Saler. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’eau soit en partie évaporée. Ajouter le poivre, les olives et les câpres. Je préfère les olives en morceaux dénoyautées mais on peut les mettre entières.
Une fois cuites, sortir les deux moitiés de courge du four. Attendre un peu qu’elles se refroidissent. Puis gratter la chair avec une fourchette. Elle se détache en spaghettis, c’est une merveille visuelle et une manipulation vraiment jouissive. Verser la chair dans la sauce, mélanger et servir. Ajouter du parmesan, comme pour les pâtes classiques.