Faire connaître le fonctionnement d'une Amap, partager des informations sur les légumes et la façon de les cuisiner.
Le céleri-rave, encore un légume que je n’aimais pas et que j’ai appris à apprécier grâce à l'Amap. Il fallait bien que je trouve un moyen agréable de manger cette racine imposée par le panier ! J'ai donc recherché une alternative au céleri-rémoulade, une entrée que j'avais toujours exécrée. Je me suis mise à faire des purées, avec ou sans pommes de terre et des veloutés. Et la saveur du céleri m'est, peu à peu, apparue agréable. Maintenant que je me suis accoutumée à ce goût puissant, je pense que je suis prête à regoûter au céleri-rémoulade. Mais avec une mayonnaise aromatisée, peut-être à l'huile de sésame grillée. En revanche, j'ai toujours aimé le sel de céleri dans le jus de tomate. D'ailleurs c'est facile à faire. Ne jetez pas les épluchures, utilisez-les pour confectionner ce sel parfumé.
Avant de passer aux fourneaux, vous serez peut-être contents d’apprendre que le céleri-rave cru est riche en vitamine K. On entend rarement parler d'elle mais elle a néanmoins son importance pour la synthèse de protéines qui participent à la coagulation du sang. Cru comme cuit, le céleri reste une bonne source de phosphore, nécessaire à la formation et au maintien de la santé des os et des dents. Il y a aussi du cuivre, du manganèse, de la vitamine B5, B6 et C.
Sachez aussi que le céleri-rave est très riche en sodium, donc salez-le de façon très modérée.
Enfin pour votre culture générale, vous devez savoir que le céleri est une plante originaire du bassin méditerranéen, qui se mange essentiellement en Europe occidentale : en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en France qui en est le premier pays producteur. Le mot céleri provient du lombard "seleri", lui-même issu du latin "selenon", plante de la lune (sele). Cette plante était censée être aphrodisiaque. A vérifier.