750 grammes
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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 15:02



La betterave, a priori, ce n'est guère excitant. Cela rappelle les hors-d’œuvres variés, œufs mayo, macédoine de légumes et autre betterave cuite, coupée en petits cubes nappés d’une vinaigrette insipide et bien huileuse, servie dans un plat en inox chez les routiers ou à la cantine scolaire. Ce légume racine que l’on trouve tout l’hiver dans nos paniers mérite cependant un petit effort d’imagination pour le sortir de cette médiocrité. Au lieu de le maintenir hors d’œuvre, soyez créatif, à l’instar de certains chefs cuisiniers qui tentent de faire émerger ses saveurs, tout en jouant de sa couleur.

Crue, la betterave est très juteuse et légèrement croquante mais aussi moins sucrée au goût que sa version cuite. Elle est excellente râpée, seule ou mêlée à des carottes ou, plus original, à du radis noir. On peut également préparer une crème à tartiner de betterave au fromage de chèvre frais et à l’huile de noix ou l'accommoder en salade de hareng. Ces deux recettes peuvent se pratiquer avec une racine cuite ou crue. Mais il n’est pas interdit de rester dans la tradition en dégustant la betterave en salade mêlée à l’endive ou la mâche, à condition de soigner l’assaisonnement : huile de noix et citron, c’est délicieux. Dans ces dernières versions, elle est toujours proposée cuite comme chez les marchands et dans les supermarchés, à croire qu’elle pousse ainsi dans la terre.

Quand vous saurez que la betterave figure parmi les dix légumes ayant le meilleur potentiel anti-oxydant, vous ne ferez plus la moue quand vous la verrez dans votre panier. Dégustez-la crue comme cuite, les anti-oxydants tueurs de radicaux libres résistent à la chaleur.

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 14:59

Quel que soit le mode de cuisson, il est recommandé de ne pas éplucher la betterave pour éviter que les vitamines et le jus ne s’échappent. D’où l’intérêt de choisir des racines pas trop grosses car la cuisson nécessite beaucoup de temps.

A l’eau : plongez les betteraves entières dans de l’eau bouillante, salée et légèrement vinaigrée et laissez cuire jusqu’à ce que les racines soient tendres. La cuisson peut durer jusqu’à 2 h 30 (ou 30 minutes à 1 heure suivant la taille de la betterave, en autocuiseur). Pour vérifier leur cuisson, ne la transpercez avec une fourchette pour ne pas perdre le jus mais frottez la peau autour de la tige pour voir si elle se détache facilement.

Au four : c’est la méthode de cuisson qui conserve le mieux la saveur de la betterave. Comptez 2 heures au moins à thermostat 170° (Th 5).

Confite au gros sel : Alain Passard du restaurant l’Arpège à Paris propose de la cuire en croûte de sel au four.


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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 16:33



Entre les deux réveillons, j'ai pu déguster une délicieuse et originale soupe. Comme nous avons justement eu de la mâche dans notre panier hier, je ne résiste pas à vous communiquer sa recette.
La préparation est très simple et le goût obtenu très fin (à mon avis).

Pour 4 personnes, compter :
150g de mâche
200g de pommes de terre épluchées
50g de beurre
2 c. à soupe de crème fraîche
Sel de guérande, poivre du moulin

Faire suer la mâche dans le beurre, ajouter les pommes de terre coupées en dés. Saler, poivrer, ajouter 1 litre d'eau. Laisser cuire 30 minutes. Mixer très fin et ajouter la crème.

 
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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 11:21
Ce n'est pas tout d'avoir un excellent pain artisanal et à base de farine bio qui ne soit pas gorgé de levure et de sel pour faire illusion. Le pain de Sabrina, la boulangère de notre Amap, mérite aussi d'être conservé dans les meilleures conditions.
Pour ma part, j'ai décidé de faire appel à ma couturière attitrée et préférée, j'ai nommé ma mère ! Elle a utilisé une chute de drap (je veux dire de ce qu'on appelle du drap en couture, un bon vieux tissu en coton épais et solide). Elle a cousu le tissu pour en faire un sac carré (car je prends un pain en forme de boule) et a fait un passant pour une sorte de lacet qui me permet de fermer le sac.
On fait ainsi d'une pierre deux coups : j'ai un sac à pain très pratique (je l'emporte à la distribution pour y mettre directement le pain : cela permet de le protéger de la terre des légumes et d'éviter l'utilisation de sacs en plastique ou même en papier) et qui permet une bonne conservation du pain. Et en plus, ça a permis de recycler un vieux tissu.
Si vous n'avez pas de couturière dans votre entourage et êtes aussi nul que moi pour ce genre de travail manuel, vous pouvez tout simplement utiliser un torchon en gros drap que vous repliez autour de votre pain. Ca marche très bien aussi ! 


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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 10:07



La Seconde Guerre mondiale a marqué les esprits… mais aussi les topinambours. On ne peut, en effet, évoquer ce légume racine sans qu'il soit assimilé à ces temps difficiles, même par ceux qui ne les ont pas connus. Son tort est d’avoir été abondant pendant cette période où l'on avait tant besoin de lui. Contrairement à la pomme de terre, le topinambour, comme le rutabaga, n’était pas réquisitionné au titre des indemnités de guerre par les Allemands.

En dehors de sa rareté sur les marchés, certaines personnes évitent de manger ces "truffes du Canada" (c'est son origine) pour ne pas incommoder leur entourage. Leur digestion provoque des pets généreux et odorants. Ca devait sentir bon pendant la guerre ! Mais que ceux qui, comme moi, adorent leur goût subtil d'artichaut et la finesse de leur chair se rassurent. Il existe des astuces pour réduire, voire éliminer ces flatulences indésirables. Rappelons que flatulence provient de "flatus", souffler.


Pas de gaz avec des pommes de terre dans l'eau de cuisson

Premier truc infaillible : manger le topinambour cru. Il ne génèrera aucun vent. Et il est excellent râpé en salade, assaisonné avec de l'huile de noix et du vinaigre de cidre.

Mais si on préfère le manger cuit, il existe des moyens plus ou moins efficaces pour neutraliser la production de pets. Un des plus sûrs consiste à cuire ces racines tarabiscotées avec quelques pommes de terre. Le topinambour est riche en inuline, un glucide proche de l'amidon. Or, certaines personnes ont du mal à l'absorber par défaut d'enzymes permettant de l'assimiler. La pomme de terre qui dispose, elle, de cette enzyme qui manque aux topinambours est donc la bienvenue dans l'eau de cuisson.

Certains préfèrent introduire du bicarbonate de soude dans cette eau (1/2 cuillère à café par 2 litres). D'autres ajoutent aux topinambours de la sauge.

Et pour les adeptes de la cuisson à la vapeur qui préserve davantage goût et texture, je n'ai pas de solution. Peut-être quelqu'un a-t-il une astuce à nous communiquer ?

Une chose est néanmoins sûre, il ne faut JAMAIS réchauffer le topinambour car il devient encore plus indigeste et éolien.

Cuit, je l’adore en salade avec de l’échalote et du persil, ou chaud avec le jus de cuisson d’une volaille au four.
 

Recommandé aux diabétiques

Ce légume racine n'a pas que des inconvénients. Son inuline si dérangeante pour nos intestins est un bienfait pour les diabétiques. Ce glucide, en effet, n'a, en effet, aucune influence sur la glycémie des diabétiques. Très riche en fibres, il facilite par ailleurs le transit intestinal. Il est aussi champion en fer.

 

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 14:38



Parmi les classiques "rustiques" au chou vert, voici un des plats dont je raffolais quand j'étais petite : la tartine de chou vert !

Ma petite (?) madeleine de Proust

Ce plat très simple était particulièrement savoureux parce que j'y avais droit surtout lorsque je dînais chez mes grands-parents, chose assez rare qui m'intimidait donc un peu. La tartine de chou avait le don de détendre l'atmosphère : plat du pauvre mais arrosé de crème quand même et c'était mission impossible de mordre dans une telle tartine sans en mettre partout. Et les grands-parents étaient plus indulgents sur les bonnes manières que mes parents alors on s'en donnait à coeur joie !
Je ne sais pas si on trouve encore ce genre de pain de nos jours (et pourtant, je ne suis pas si vieille) mais les tartines étaient découpées dans ce qu'on appelait chez moi un "pain de 4 livres". Un pain blanc, avec les mêmes ingrédients que le pain habituel, mais en double proportion. Ca donnait des tranches larges et épaisses. Evidemment, il fallait un grille-pain adapté c'est-à-dire qui accepte toutes les tailles de tranches et qui permette de griller d'un seul côté pour avoir à la fois le croustillant et le moëlleux... Ce grille-pain (eh oui, celui de mes grands-parents, car il a résisté au temps) trône fièrement dans ma cuisine depuis mes études et surprend parfois par son design. Une copine l'a même pris pour un chauffage d'appoint (car on voit sa résistance) !  A défaut, vous pouvez griller les tranches de pain sous le gril de votre four.

La recette

Faire cuire le chou vert à l'eau salée pendant une dizaine de minutes (vérifier la cuisson et adapter selon que vous aimez le chou croquant ou au contraire très cuit). Le hacher grossièrement, lui ajouter un peu de crème fraîche, de sel et de poivre. Découper des tranches épaisses de "gros pain" (un bon gros pain de campagne par exemple), les faire griller. Faire fondre une noix de beurre (demi-sel de préférence) sur la tartine toastée. Garnir cette dernière de chou vert (tasser le tout à la fourchette). C'est un vrai plaisir de croquer à pleines dents dans cette tartine mais il faut avouer que ce n'est pas très élégant...

Variante

On peut aussi préparer la tartine avec des "mogettes" (on appelle comme ça les haricots blancs en Vendée) qu'on écrase à la fourchette sur la tranche de pain pour essayer de limiter les chutes de haricots sur la table ! Bien sûr, toujours une noix de beurre demi-sel sur le tout ...

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 14:29

Pour ceux qui ne se réjouissent pas vraiment de trouver un chou vert dans leur panier, voici une petite recette qui devrait les faire changer d'avis !
La base est simple : il suffit de se servir des feuilles de chou vert comme des lasagnes super-vitaminées et colorées.
Pour cela, il faut faire cuire une dizaine de minutes dans l'eau salée les feuilles de chou après les avoir détachées du trognon.
Ensuite, on tapisse le fond d'un plat à four de feuilles de chou. On ajoute une couche de sauce tomate assaisonnée comme on le souhaite (ma préférence va à l'origan) puis une couche de béchamel et/ou de viande hachée. On recommence l'opération (chou, sauce, etc.). Pour le plaisir de voir le tout gratiner, on peut ajouter une couche de fromage râpé.
On peut compléter avec d'autres légumes, notamment des champignons préalablement revenus dans une noix de beurre.

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 11:57



Dans la famille des cucurbitacées à chair ferme légèrement sucrée et au goût de noisette, vous avez la courge butternut, dite noix de beurre ou doubeurre. Point de produit laitier dans ce gros légume en forme de poire, vous vous en doutez bien. Elle doit en fait son nom à l’impression beurrée en bouche induite par sa saveur et la texture de sa chair orange intense. C’est donc peu dire que la butternut est une petite gourmandise, qui, comme le potimarron, ne nécessite pas une préparation complexe pour nous donner du plaisir.

Je l’aime simplement au four, légèrement huilée, parsemée de graines de sésame et de quelques gouttes de vinaigre balsamique. Je l’apprécie également crue en salade, râpée et mélangée à d’autres légumes comme la carotte, la courgette ou à des fruits comme la pomme (n’oubliez pas de la citronner pour éviter qu’elle ne durcisse) ou la papaye. Étonnant ! On peut aussi en faire des frites, des purées, des veloutés ou des gratins. En tout cas, ce légume se cuisine très facilement, …contrairement au cardon.

Grâce à sa peau dure, la butternut se conserve très longtemps (plusieurs mois), quand elle est placée dans un endroit frais et sec. Chez moi, elle trône sur la table en compagnie d’une courge spaghetti et d’un patidou, attendant le moment d’être cuisinée. Celui-ci peut être déterminé quand des taches sombres apparaissent sur la peau beige rosé, indices de la mise en marche du processus de pourrissement. Mais pas d’urgence, car sa chair dense ralentit la décomposition. Sachez par ailleurs que plus longtemps la courge est conservée, plus ses vitamines se concentrent. Comme ses autres sœurs de la famille des cucurbitacées, elle est particulièrement riche en vitamine A et en anti-oxydants.


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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 11:55

Ingrédients


1 courge

Quelques gouttes d’huile d’olive

Graines de sésame

Vinaigre balsamique

Fleur de sel et poivre


Faites préchauffer le four à thermostat 7. Coupez des tranches fines (1 cm) de courge butternut dans le sens de la largeur afin d’obtenir des disques. Retirez la peau, immangeable tellement elle est dure. Soit avec un pinceau, soit avec vos doigts, enduisez les deux surfaces des tranches avec de l’huile. Etalez-les dans un grand plat. Parsemez de graines de sésame et enfournez-le pour une cuisson qui devrait durer une vingtaine de minutes. Ce qui n’empêche nullement de planter de temps en temps la pointe d’un couteau dans cette chair ferme, afin d’en vérifier la cuisson. Quand le couteau s’enfonce sans résistance, sortez le plat du four, salez, poivrez et jetez quelques gouttes de vinaigre balsamique sur les tranches. Mieux encore, si vous en trouvez, une goutte de concentré de vinaigre balsamique sur chaque tranche. C’est vraiment un délice.


Avec du poulet caramélisé façon yakitori

J’ai accompagné ce plat de blanc de poulet préparé façon yakitori. Il suffit de confectionner un caramel avec 30 g de sucre et un peu d’eau dans une poèle que vous faites chauffer. Vous ajoutez 10 cl de sauce soja et 3 cl de vinaigre (si possible de riz). Vous laissez mariner vos filets de poulet pendant 2 heures dans cette préparation sombre puis vous les faites griller.


 

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 11:53

Ingrédients


1 morceau de courge butternut 

1 carotte

1 papaye

Huile de noix

Jus de citron

Fleur de sel et poivre


Épluchez les deux légumes et le fruit. Puis râpez-les le plus grossièrement possible. Ajoutez une généreuse cuillérée à soupe d’huile de noix et la moitié en jus de citron, salez et poivrez.

J’ai servi cette entrée accompagnée d’une salade de mâche, une échalote, de l'huile de noix et du citron. Très joli mariage de couleurs et de goûts.

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